Contrairement aux allégations du chef des séparatistes l'ONU et le CICR ne mentionnent aucunement l'existence de détenus sahraouis, au Maroc. Le Comité international de la Croix Rouge (CICR), l'a affirmé et l'Organisation des Nations unies l'a confirmé à plusieurs reprises, confortant ainsi une vérité que le Royaume du Maroc ne cesse de clamer haut et fort : il n'y a pas de prisonniers de guerre "sahraouis" au Maroc. Si les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc brandissent la carte de soi-disant prisonniers de guerre "sahraouis" au Maroc, c'est pour essayer vainement de "camoufler" les atrocités perpétrées à l'encontre des détenus et séquestrés marocains en Algérie à chaque fois que s'accentuaient les appels de la communauté internationale à la libération inconditionnelle de tous les Marocains encore en détention en Algérie, en violation des règles du droit international . Dans un passé récent, le rapport du secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan, est venu non seulement renouveler son appel à la libération immédiate de ces marocains, dont certains ont passé plus de 20 ans en détention, mais ne comporte aucune mention de l'existence de prisonniers de guerre "sahraouis" au Maroc. De même, la Minurso a exprimé le souhait de voir la libération de tous les Marocains, encore détenus sur le territoire algérien, se faire dans les plus brefs délais, au moment où le CICR a appelé, à maintes reprises, à leur élargissement, conformément au droit international humanitaire. Le rapport de "France Libertés", ONG qui a toujours fourni une aide inconditionnelle au "Polisario", vient, elle aussi, dénoncer les atrocités dont souffrent les Marocains détenus depuis 1976 à Tindouf sur le territoire algérien. Ces détenus, note le rapport, sont victimes de torture, de travaux forcés, d'exécutions sommaires, d'humiliation, de terreur, d'atteinte grave à leur intégrité physique et mentale. Vu ces conditions inhumaines, l'ONG que préside Mme Danielle Mitterrand a affirmé qu'il lui était "impossible de continuer à travailler dans ces camps où les prisonniers marocains sont réduits aux travaux forcés depuis 28 ans". • MAP Du point de vue du droit international humanitaire, l'Algérie où sont séquestrés ces Marocains, assume la pleine responsabilité de la poursuite de telles violations dangereuses. Le gouvernement marocain a toujours exprimé son opposition catégorique à l'exploitation de la question des détenus et séquestrés marocains à des fins politiciennes ou de propagande, comme il a appelé à prendre les mesures qui s'imposent pour faire respecter le droit international humanitaire, notamment la convention de Genève.