La présence de la pseudo «Rasd» à la dernière réunion ministérielle préparatoire à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD) «était un grand problème» que le Japon a bien voulu surmonter pour «éviter tout embarras», a souligné, lundi à Rabat, la porte-parole du ministère japonais des affaires étrangères, Mitsuko Shino, réitérant que son pays ne reconnaît pas cette entité fantoche. «Nous avons de bonnes intentions pour résoudre cette question». La visite officielle au Maroc du chef de la diplomatie japonaise, Taro Kono, est un «bon geste» dans ce sens, a tenu à préciser Mme Mitsuko Shino, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse. Le ministre japonais des affaires étrangères a réitéré, clairement et ouvertement, lors d'un point de presse à l'issue de ses entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita, que le Japon ne reconnaît pas la pseudo «Rasd» comme un Etat. M. Kono a ainsi répété haut et fort une position exprimée clairement lors de la réunion ministérielle de préparation du 7ème Sommet de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (TICAD), tenue du 5 au 7 octobre dans la capitale nippone. Cette présence «ne signifie en aucun cas que le Japon reconnaît, implicitement ou explicitement», ce groupe comme un Etat, avait déclaré Taro Kono. A l'occasion de cette réunion ministérielle préparatoire de ce Sommet, des membres du «Polisario» sont entrés au Japon en utilisant des passeports algériens et se sont fait accréditer avec des badges de la Commission de l'Union africaine (CUA).