Les Saoudiens impliqués dans l'affaire de «la cellule dormante d'Al Qaïda» et leurs épouses observent une grève de la faim et leur famille se prête à organiser une conférence de presse. Les trois Saoudiens impliqués dans l'affaire de «la cellule dormante d'Al Qaïda, Zouhair Hilal Mohamed Tabiti, Hilal Jaber Awade El Assiri et leurs épouses respectivement Bahija Haydour et Naïma Haroune observent depuis lundi dernier une grève de la faim, affirme Fatima Haydour, la sœur de Bahija dans une déclaration téléphonique à ALM. Cette dernière qui était à leur visite, mercredi, a précisé : «Je n'ai rencontré que Houraya qui n'est pas concernée par la grève de la faim…Cette grève ne concerne que les deux Saoudiens et leurs épouses qui protestent contre la lenteur des autorités marocaines à propos de la procédure de confirmation de leur mariage…». Fatima Haydour a mis, par ailleurs, entre les mains d'ALM la copie d'une lettre adressée, en date du 27 janvier 2003, par «la famille et les parents des accusés de la cellule dormante» au ministre de la justice. Dans cette lettre, ils évoquent le calvaire qu'éprouvent les détenus impliqués dans le dossier de «la cellule dormante» et qu'ils éprouvent eux-mêmes en se déplaçant d'une fois à l'autre entre la prison d'Oukacha et le siège de la cour d'appel à Casablanca et Rabat, lieu de leur demeure. Ils ont soulevé, également, dans cette lettre la question de la lenteur de la procédure de la confirmation de mariage des deux couples par les autorités marocaines, en précisant que les autorités saoudiennes ont reconnu le mariage des deux couples et qu'un acte spécial de procuration de mariage a été établi. La famille de «la cellule dormante» a mis l'index, dans cette lettre, sur le changement du président et d'un assesseur de la cour qui examine le dossier, en précisant que ce changement «porte atteinte à notre justice». Par ailleurs, la famille des principaux mis en cause impliqués dans ce dossier ont distribué, lors de l'audience du mardi dernier, un petit papier où elle demande à la presse nationale et internationale et aux associations de la société civile d'assister à une conférence de presse qui aura lieu samedi 1er février sans préciser le lieu. «Nous avons adressé, à ce propos, des lettres aux autorités locales…mais nous n'avons pas reçu de réponse jusqu'à aujourd'hui…C'est la raison pour laquelle nous n'avons pas précisé le lieu de la conférence», explique Fatima Haydour.