A la commune rurale Sidi Bouhria, le ministre a lancé le programme de lutte contre le scolyte des amandiers, insecte qui parasite les arbres et peut causer des dommages importants. Les superficies atteintes avoisinent les 1.200 hectares. Désormais la province de Jerada aura un Centre d'insémination artificielle des ovins et caprins au niveau d'Ain Beni Mathar. Cette structure verra le jour de par la signature, mercredi, d'une convention de partenariat pour sa mise en place. Cet accord, dont la cérémonie a été présidée par Aziz Akhannouch, ministre de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, a été signé entre la direction régionale de l'agriculture de l'Oriental, l'Office national du conseil agricole, l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires et l'Association nationale ovine et caprine. A propos de cette nouvelle structure, le département de M. Akhannouch précise qu'il s'étale sur une superficie de 1.200 m2. «Le projet permettra la promotion des avancées technologiques de l'insémination artificielle, l'accès à une semence ovine et caprine de haute valeur génétique et la diffusion du progrès génétique auprès des éleveurs», détaillent les initiateurs. Aussi, le projet ambitionne, selon la même source, d'accroître la production des viandes ovines et caprines, de réduire les coûts de production et d'améliorer les revenus des éleveurs. Outre cette convention, M. Akhannouch s'est rendu le même jour dans la région de l'Oriental, notamment la province de Berkane, pour suivre la mise en œuvre des projets agricoles et s'y entretenir avec les agriculteurs. Selon son département, la visite avait pour objet, en détail, de «s'enquérir de l'état d'avancement de certains programmes et projets de développement agricoles lancés dans le cadre du Plan Maroc Vert, de consolider les résultats obtenus et d'accélérer la mise en œuvre des projets en cours». Ainsi, le premier programme concerne le développement de la filière de l'amandier dans la région de l'Oriental. Ce programme, dédié à 57 projets, porte sur une superficie de 28.700 hectares pour la période 2010-2021 pour un coût global de 561 MDH au profit de 12.350 bénéficiaires. Ce projet comprend également la plantation d'amandier, la mise en place de 4 unités de valorisation d'une capacité de 31 T/jr, la création et l'équipement de 32 points d'eau pour l'irrigation. «Ce programme devrait permettre d'atteindre une production de 35.500 tonnes à l'horizon 2020 sur une superficie de 51.000 hectares», prévoit la même source. Au niveau du même site, précisément à la commune rurale Sidi Bouhria, le ministre a lancé le programme de lutte contre le scolyte des amandiers, insecte qui parasite les arbres et peut causer des dommages importants. Les superficies atteintes avoisinent les 1.200 hectares. «Le programme d'urgence comporte la délimitation des périmètres atteints, la sensibilisation des agriculteurs aux opérations de lutte ainsi que l'arrachage des arbres infestés et le brûlage du bois mort», avance le ministère. Cela étant, M. Akhannouch s'est rendu à d'autres projets dont le chantier d'ouverture d'une piste rurale au niveau de Tafoughalt dans la province de Berkane. Aussi, il y a pris connaissance, entre autres, du programme 2019-2021 pour un investissement prévisionnel de 121 millions de dirhams.