Le Conseil technique du Centre de documentation, d'information et de formation en droits de l'Homme vient de confirmer son rôle dans le domaine de la consolidation des principes démocratiques. Le ministre des droits de l'Homme, Mohamed Aujjar, a souligné l'importance des initiatives prises par le Maroc en matière de défense des droits de l'Homme et de consécration du choix démocratique. Lors de la réunion du Conseil technique du Centre de documentation, d'information et de formation en droits de l'homme, tenu vendredi dernier à Rabat, il a indiqué que l'installation des membres du Conseil consultatif des droits de l'Homme et du wali Al Madhalim et l'organisation d'élections législatives transparentes, sont autant d'initiatives qui dénotent de la volonté politique du Maroc de garantir la défense des droits de l'Homme. Certes, la mise en place du Diwane Al Madalim réduit en grande partie le champ d'action du ministère des droits de l'Homme, de même qu'il revient au Conseil consultatif des Droits de l'homme de traiter les questions les plus importantes qui concernent les droits de l'Homme sur le plan international, mais là n'est pas la question. L'essentiel est que les choses avancent et l'exercice des droits de l'Homme s'améliore et devient de plus en plus palpable et réel aux yeux des citoyens et de l'ensemble des observateurs. Cela dit, lors de la réunion du vendredi, M. Aujjar s'est dit satisfait des résultats réalisés par le Centre de documentation, d'information et de formation en droits de l'Homme pour la promotion et la consécration de ces droits, en réagissant aux préoccupations et aux changements vécus par le Maroc, soulignant le rôle du centre dans la formation et la diffusion de la culture des droits de l'Homme. Au cours de cette réunion, à laquelle ont assisté la représentante du Haut commissariat aux droits de l'Homme, Brigitte Lacroix et le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Emmanuel Diercks De Casterle, le Conseil a passé en revue un rapport sur les activités du Centre durant l'année 2002 dans les domaines de la formation, de l'information, de la diffusion, de la coopération, du partenariat et de la conclusion d'accords en matière de droits de l'Homme. Le Conseil a également examiné le programme d'activités du Centre pour l'année 2003, qui prévoit notamment l'organisation d'ateliers de formation sur des questions telles « Le rôle de la défense dans la garantie d'un procès équitable », « La communication régionale et la démocratie locale», «Les maisons de jeunes et l'éducation aux droits de l'Homme » et «Le rôle du Parlement dans la protection des droits de l'homme ». Le programme prévoit aussi l'organisation de séminaires sur «La mondialisation et les droits des immigrés », «Le rôle des ONG dans l'intégration des principes démocratiques », «Les pays arabes face aux mécanismes internationaux de protection des droits de l'homme» et «L'évaluation des droits de l'Homme, dix ans après Vienne ». Il est à rappeler que le Centre a été crée dans le cadre d'un accord international de coopération signé à Genève en 1999 entre le ministère des droits de l'Homme, le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme et le PNUD. Le Centre dispose d'un conseil technique composé de 7 représentants des secteurs gouvernementaux et 7 ONG dont deux oeuvrant dans le domaine des droits de l'Homme, deux organisations de défense des droits de la femme et une organisation de défense des droits des personnes handicapées, l'Observatoire national des droits de l'enfant et l'ordre national des avocats du Maroc. Il comprend également un représentant du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH), du Haut commissariat des Nations Unies chargé des droits de l'homme et du PNUD.