Après avoir dédié un single à succès aux Lions de l'Atlas, en partenariat avec la Fédération royale marocaine de football, le DJ marocain K-rim, de son vrai nom Abdelkarim Dari, vient de lancer le nouveau tube «One love». Un morceau qui était, selon l'artiste, prévu d'être lancé en 2017. «Après avoir échangé avec un artiste dont je tairai le nom, j'ai préféré lancer ce nouveau single dans cet été», précise K-rim. Outre cet artiste, le DJ a judicieusement collaboré avec Ayoub Soltan et Lord-s, artistes dont il loue l'expérience. «Ils m'ont aidé à réussir cette œuvre», indique-t-il. K-rim se félicite également des compétences des deux réalisateurs, Abdellah Mai et Anas Bougataya, qui ont conçu le clip selon des standards internationaux. D'ailleurs, la vidéo a été réalisée en technique 4K, une nouvelle qualité reconnue mondialement en vidéo clips. «C'est pourquoi nous avons opté pour cette technique bien que la majorité des téléspectateurs marocains ne puisse pas regarder les clips en cette qualité. Cela permettra, cependant, à d'autres pays de témoigner de la qualité et du professionnalisme de nos œuvres artistiques», estime le DJ. A propos du thème consommé de l'amour et véhiculé par le nouveau single qu'il a produit lui-même, il indique que ce n'était pas son premier choix. «Dès que je me suis mis d'accord avec Ayoub Soltan, qui brille souvent dans ces sujets, j'ai décidé de confier l'écriture aux deux artistes en leur laissant libre cours», souligne K-rim. Pour lui, l'amour est un symbole positif de la vie et offre une énergie tellement désirée. Par l'occasion, le DJ ne manque pas de livrer son point de vue autour de la production musicale au Maroc. Comme il le précise : «Chaque année apporte son lot de jeunes producteurs en musique moderne». Dans ce sens, K-rim cite DJ Van qui est, pour l'heure, considéré un pionnier de la production artistique des jeunes. Il évoque également les artistes Jalal Hamdaoui, Rachid Mohamed Ali, Dj Soula, Karim Loukili, West Morad et Bilal Africano. Selon ses dires, ces artistes ont contribué à la renommée mondiale du dialecte marocain. A ses yeux, RedOne, qui porte le flambeau, constitue une exception. «Hélas, la majorité des jeunes artistes ne bénéficie pas de soutien à l'instar des autres dont les noms sont partout connus. Tellement les visages se répètent que l'art est devenu politisé. Ainsi ces artistes qui se reproduisent constamment ont un agenda chargé de projets artistiques et parviennent à avoir un soutien financier», ajoute K-rim. Le DJ estime que le ministère de tutelle est censé s'arrêter sur ces défaillances en soutenant les jeunes artistes sans se contenter de livrer une carte d'artiste. Chose qui aura, à son sens, un impact positif sur l'art marocain. Concernant ses projets, K-rim est quasiment réticent. Cependant, il révèle en avoir un qui sera prochainement tourné et sera lancé en octobre prochain.