Un arrêté du ministère de la santé a été publié au BO La liste des médicaments admis au remboursement au titre de l'assurance- maladie obligatoire (AMO) s'allonge. Une nouvelle liste qui figure dans l'arrêté du ministère de la santé n° 706-18 du 9 mars 2018 a été publiée au Bulletin officiel (BO) n° 6670 du 3 mai 2018. Cet arrêté fixe également la liste des médicaments donnant droit à l'exonération totale ou partielle des frais restant à la charge du bénéficiaire. Ainsi, dans la liste des médicaments remboursables dans le cadre de l'AMO, on retrouve les médicaments du système nerveux (analgésiques opioïdes, anti-migraineux, anesthésiques, anti-dépresseurs, neuroleptiques…), du sang et des organes hématopoïétiques (anticoagulants, substituts du sang et solution de perfusion, substitut du plasma…), voie digestive et métabolisme (inhibiteur de la pompe à proton…). Figurent également dans cette liste les médicaments du système respiratoire (antihistaminique H, broncho-dilateurs/antiasthmatiques), du système cardio-vasculaire, du système génito-urinaire et hormones sexuelles, médicaments dermatologiques.. Pour ce qui est de la seconde liste des médicaments donnant droit à l'exonération totale ou partielle des frais à la charge du bénéficiaire, il y a lieu de relever les analgésiques antipyrétiques, les anti-dépresseurs, les antiépileptiques, les neuroleptiques, les antianémiques (acide folique/fer), les antithrombotiques, les antiagrégants plaquettaires… Il est important de rappeler que l'Agence nationale de l'assurance-maladie (Anam) avait élargi en mars 2017 la liste des médicaments remboursables au titre de l'assurance-maladie obligatoire (AMO) à travers l'introduction de 127 médicaments dont 80 princeps et 47 génériques. Le répertoire des médicaments remboursables au titre de l'AMO comptait ainsi 3.806 médicaments remboursables avec 1.548 princeps et 2.394 génériques, soit 63% se rapportant à différentes pathologies. Ces médicaments sont admis au remboursement après un travail d'évaluation et d'analyses détaillées effectué par les différentes commissions instituées à cet effet, à savoir la Commission de la transparence (CT) et la Commission d'évaluation économique et financière des produits de santé (CEFPS). Il faut aussi relever l'adoption d'une nouvelle approche de négociation initiée par l'Anam en partenariat avec le ministère de la santé en programmant une série de réunions avec les laboratoires pharmaceutiques.