Notre confrère Ahmed Amchekkah, de l'hebdomadaire «Al Ayam Riadia», est un journaliste qui écrit toujours ce qu'il pense. Ce fils d'Azemmour a la clarté de l'eau d'Oued Oum Rabii dans son esprit et dans son comportement. Notre confrère Ahmed Amchekkah, de l'hebdomadaire «Al Ayam Riadia», est un journaliste qui écrit toujours ce qu'il pense. Ce fils d'Azemmour a la clarté de l'eau d'Oued Oum Rabii dans son esprit et dans son comportement. L'homme est de bonne famille, très bien éduqué et a le sport dans le sang puisqu'il était pratiquant en tant que volleyeur et handballeur. En tant que journaliste sportif, il se distingue par le courage de ses mots, la sincérité de son verbe et le respect du noble métier qu'il exerce. Dans la dernière livraison d' «Al Ayam Riadia, il a commis un billet d'un autre ordre qui dénonce le désordre qui sévit dans la corporation de la presse sportive. Les propos d'Amchekah font mal aux passionnés de ce métier, mais il le dit sur un ton plutôt pathétique qu'agressif. Il étale pertinemment une vérité blessante pour essayer de guérir un corps rongé par la maladie du mensonge : «...Nous ne voulions pas ouvrir le dossier de la presse sportive sachant qu'il n'intéresse en rien nos lecteurs, d'autant plus que les guerres civiles qui minent notre tribu ne cessent de ternir son image. Mais les crises dans notre corporation ont décuplé et la corruption a tissé sa toile d'araignée autour de tous les journalistes sportifs : honnêtes et véreux. Ce noble métier est devenu un vaste champ de mercenariat qui fait fi de toutes les valeurs et les règles déontologiques.» La messe est dite. D'autant plus qu'elle est prononcée par un membre du bureau de l'alliance des journalistes sportifs marocains (AJSM) qui dénonce les pratiques déplacées de cette association. Il reproche notamment à l'AJSM de n'avoir pas tenu d'assemblée générale alors que ses dirigeants justifiaient sa création par le non-respect de ses mêmes règlements par l'AMPS. Pis encore, notre confrère Amchekkah évoque plusieurs maux pour taxer cette association d'une «agence de quêtes» qui frise la mendicité. C'est triste pour nous journalistes sportifs de l'entendre dire car nous comptons plusieurs amis dans l'AJSM qui sont au-dessus de tout soupçon. Mais le mal est là depuis longtemps et on l'avait dénoncé, en son temps, quand des intrus, des courtiers, voire des escrocs ont infiltré notre métier pour la salir. À tel point que l'on n'est plus fier d'exhiber notre carte de journaliste sportif sachant qu'elle a été souillée par des agissements de gens de tout acabit. D'ailleurs, le journaliste sportif n'a plus la crédibilité dont il jouissait auparavant auprès des opérateurs dans ce domaine. On ne le respecte plus parce qu'il ne se respecte pas en tendant la main, en monnayant des articles dithyrambiques et en versant dans la désinformation. Nous sommes aussi concernés et indignés que notre confrère Ahmed Amchekkah dont le cri de cœur va droit à nos cœurs. Nous approuvons aussi sa proposition de nous réunir au sein de l'association mère, l'AMPS, pour corriger ses erreurs et lui permettre de veiller au respect de la déontologie de notre métier. Il est préférable de s'affilier à une «agence de voyage» qu'à une «agence de quêtes» qui n'honore pas la profession.