Carlos Ghosn, PDG de l'alliance Renault-Nissan, n'a pas fermé la porte, vendredi, à l'éventualité d'une fusion entre membres de l'alliance afin de la consolider, tout en précisant qu'il ne s'agit pas d'un objectif en tant que tel. La question de la pérennité de l'alliance une fois que Carlos Ghosn, 63 ans, aura passé la main revient régulièrement. Le conseil d'administration de Renault a donné mi-février son feu vert à un nouveau mandat de PDG pour l'homme fort de l'alliance, qui a parallèlement nommé Thierry Bolloré numéro deux du Groupe Renault. Mais, au-delà, la question de la structure future de l'alliance et de son actionnariat reste entière. Interrogé sur l'opportunité d'une fusion au sein de l'alliance, Carlos Ghosn a répondu sur BFM Business : «Pourquoi pas.» «Ceci n'est pas un objectif en tant que tel mais quelque chose qui devrait arriver dans un cheminement naturel», a-t-il toutefois précisé, rappelant l'échec de tentatives passées dans le secteur. Interrogé sur le bon début d'année observé sur le marché français – +3,4% sur deux mois selon les chiffres du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) alors que Renault ne voit qu'une hausse de 1 à 2% des immatriculations pour 2018 -, Carlos Ghosn a appelé à la prudence.