a nouvelle offensive militaire lancée par le régime syrien le 18 février contre l'enclave de la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas, fief de la rébellion syrienne, a fait près de 600 morts parmi les 400.000 civils de la population locale, dont 147 enfants, a indiqué, mercredi, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les bombardements -frappes aériennes et tirs d'artillerie- ont baissé d'intensité après que la Russie ait ordonné, mardi, une « pause humanitaire » quotidienne censée tenir entre 9H et 14H (de 7H à 12H GMT) pour permettre aux populations civiles de quitter la zone. La France a appelé, mercredi, les alliés du président syrien à exercer « une pression maximale » sur le régime de Bashar al Assad afin qu'il respecte la résolution de l'ONU pour une trêve dans la Ghouta orientale. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté, samedi, la résolution 2401 qui prévoit un cessez-le-feu d'au moins trente jours consécutifs en Syrie et un accès humanitaire aux populations civiles pour permettre une intervention humanitaire et médicale dans les zones qui font face à une situation humanitaire catastrophique, notamment la Ghouta orientale. Depuis mars 2011, la répression par l'armée syrienne d'un mouvement de protestation populaire pacifique contre le régime syrien a dégénéré en guerre civile puis en conflit international, faisant plus de 340.000 morts en Syrie.