Mondial 2006. C'est mardi et mercredi que le Comité exécutif de la FIFA étudiera à Madrid la répartition des 31 places des qualifiés pour le mondial-2006, en compagnie de l'Allemagne pays organisateur. A part l'Afrique, qui verra son quota de cinq places reconduit, le reste de la répartition des places donnera lieu à un grand déballage. Dans ce cadre, la commission présentera un rapport sur l'état actuel des procédures de candidatures pour la coupe du monde 2010 qui devrait se dérouler en Afrique, selon les promesses du président Joseph Blatter. La commission d'organisation de la Coupe du monde devra ainsi revoir entièrement le système de qualification dans la mesure où il n'y aura qu'un seul pays organisateur contre deux en 2002 (Japon et Corée du Sud). Toutes les confédérations sont naturellement intéressées par ces places. L'Asie, forte des résultats de la Corée du Sud (demi-finaliste) réclame une place supplémentaire, tout comme la Concacaf (Amérique centrale, Caraïbes et Amérique du Nord) qui a affiché d'étonnants progrès au mondial, sans parler de l'Océanie, jusqu'à présent condamnée à passer par des matches de barrage. Une majorité semble se dégager pour octroyer une place fixe au vainqueur des qualifications en Océanie, dont le dernier champion est la Nouvelle-Zélande. Les confédérations puissantes, Europe et Amérique du sud, ne veulent pas que l'on touche à leur acquis (respectivement 13,5 et 4,5 places) mais se refuseront sans doute à la perte d'une demi-place pour jouer une place dans un barrage aventureux l'un contre l'autre. La logique voudrait que la répartition soit la suivante : Europe 13,5 places plus le pays organisateur, Afrique 5 places, Amérique du Sud 4,5 places, Asie 4 places, Concacaf 3 et Océanie 1. Mais, le débat s'annonce orageux. Sur le plan administratif, le président de la FIFA informera l'exécutif de la structure définitive du secrétariat général et communiquera le nom du nouveau secrétaire général. Ce poste ne devrait pas échapper, estime-t-on de sources proches de la FIFA, au Suisse-Allemand Urs Linsi, 53 ans, un spécialiste des problèmes financiers après 20 ans passés au Crédit Suisse qui assure l'intérim depuis la réélection de M. Blatter juste avant le mondial-2002.