La réforme de change a été à l'ordre du jour de la réunion du conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) consacrée au troisième et dernier examen dans le cadre de l'accord sur la ligne de précaution et de liquidité avec le Maroc. Intervenant dans ce sens, Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint du FMI, a indiqué que «l'introduction récente d'une plus grande flexibilité des taux de change permettra de promouvoir davantage la position extérieure du Maroc, d'améliorer la capacité de l'économie à absorber les chocs et de préserver sa compétitivité extérieure ». Le représentant du FMI a indiqué que le conseil d'administration du FMI a achevé, vendredi, la troisième et dernière revue dans le cadre de l'accord sur la LPL destinée à appuyer le programme de réformes économiques au Maroc visant à reconstituer les réserves financières et extérieures et à promouvoir une croissance plus forte et plus inclusive. «La ligne de précaution et de liquidité (LPL) en faveur du Maroc a permis de sauvegarder la solidité des indicateurs macroéconomiques du Royaume, en constituant une assurance pour se prémunir contre les chocs externes, et en soutenant ses politiques économiques», souligne dans ce sens le responsable du FMI. Rappelons que le premier accord avec le Maroc au titre de la LPL a été approuvé en août 2012 et portait sur un montant de 6,21 milliards de dollars. Le deuxième accord de 24 mois était d'un montant de cinq milliards de dollars et a été approuvé en juillet 2014. La 3ème ligne a été approuvée en 2016 pour un montant de 3,61 milliards de dollars, et ce en vue de se prémunir contre les chocs extérieurs et soutenir les efforts en cours pour réduire les vulnérabilités budgétaires et extérieures.