La série des contre-performances du FC Barcelone suscite plusieurs mécontentements de la part des supporters du Barça. L'entraîneur du club compte sur un nouveau succès en Ligue des Champions pour se rattraper. Le match de ce mardi contre Newcastle dans le cadre du Groupe A de la seconde phase de la Ligue des Champions est capital pour Louis Van Gaal. Une victoire est impérative si le coach néerlandais veut sauver sa tête avant le comité directeur du club, prévu pour mercredi. Un comité directeur de mercredi s'annonce très animé. "Nous prendrons les mesures nécessaires pour améliorer nos performances et notre classement dans la Liga", a précisé le directeur général du Barça, Javier Perez Farguell, dans une déclaration à double sens. En cas de résultat décevant contre Newcastle, laminé à domicile par l'Inter Milan (4-1), Van Gaal pourrait être invité à refaire ses valises. Cela ne serait sans doute pas pour déplaire à Bobby Robson, l'actuel entraîneur de Newcastle, limogé par le FC Barcelone en 1997 pour laisser la place à ce même Van Gaal. Insulté par les supporteurs, mis en cause pour ses choix tactiques, Van Gaal se doit de confirmer les résultats positifs enregistrés jusqu'à présent dans cette compétition. Souverain en Ligue des champions, avec neuf victoires en neuf matches, Barcelone n'est en revanche que l'ombre d'un grand club dans la Liga où, après sa nouvelle défaite à Madrid contre le Rayo Vallecano, l'avant-dernier du classement qui avait pris un point en six matches, il occupe désormais la 10e place, à cinq points du premier relégable. Il s'agit du plus mauvais classement du prestigieux club catalan depuis 23 ans, et du deuxième plus mauvais en 103 d'existence. Parallèlement aux résultats sportifs décevants, le club est secoué par une crise interne, l'opposition au président Joan Gaspart se faisant de plus en plus pressante. En plus, la justice sportive menace de sanctionner le Barça pour les incidents survenus lors du match Barça - Réal Madrid le 23 novembre. Des objets ont été jetés sur l'international portugais Luis Figo (ex-joueur de l'équipe désormais au Réal). Tous ces événements s'inscrivent dans l'optique du retour du coach néerlandais, déjà très impopulaire après un premier passage tumultueux. Ce retour qui a été désigné comme "un pari personnel" du président.