Le FC Barcelone et Arsenal s'affronteront aujourd'hui à Paris pour la finale de la Ligue des champions, la plus prestigieuse des coupes européennes. Un rendez-vous très attendu. C'est sur la pelouse du Stade de France que vont se retrouver les finalistes de la Ligue des champions, FC Barcelone et Arsenal. Un match très attendu qui sera marqué par la participation de quelques-uns des meilleurs attaquants du monde. Ce soir, les regards seront braqués sur la défense d'Arsenal qui n'a encaissé aucun but durant dix matches d'affilée. C'est grâce à cette défense qu'Arsenal a pu se qualifier pour la finale de la Ligue. Arsène Wenger, le manager des «Gunners», n'imaginait sans doute pas que son assemblage fait de bric et de broc au cœur de l'hiver allait le porter vers le Stade de France. Des incertitudes subsistent cependant sur la composition de la ligne défensive que l'entraîneur Wenger alignera ce soir. Elles tiennent à la baisse de forme du défenseur central suisse Philippe Senderos et aux retours de blessure de Sol Campbell et Ashley Cole. Même si Senderos a été plus performant que Campbell, l'international anglais devrait débuter la rencontre et Cole devrait être préféré au jeune français Mathieu Flamini sur le flanc gauche. A se demander si la défense du club anglais va-t-elle résister aux assauts des Catalans ? Le FC Barcelone, redevenu conquérant sous la houlette du magicien brésilien, Ronaldinho, compte décrocher son deuxième titre dans la plus prestigieuse des coupes européennes. Car bizarrement, le FC Barcelone n'a gagné qu'une seule fois la Ligue des champions, en 1992, et reste pour l'heure l'égal du Steaua Bucarest où de l'Etoile Rouge Belgrade, sacrés eux aussi à une seule reprise. «C'est bizarre qu'un tel grand club qui a connu d'immenses joueurs, ne compte qu'une Coupe d'Europe à son palmarès. «Il nous faut changer cela en gagnant la deuxième», a reconnu le joueur vedette du Barça Ronaldinho. Il estime que face à Arsenal, la clé du succès «sera de jouer normalement». «Nous sommes tous à 100%, tous très motivés, et je peux seulement imaginer de bonnes choses à Paris. La pression ? Je ne raisonne pas en terme de pression mais de bon football,» a-t-il déclaré à la presse. Pour Barcelone, l'une des rares incertitudes reste le choix, en milieu de terrain, entre Andres Iniesta et Mark van Bommel, et peut-être l'entrée en cours de match de Lionel Mesi. Bien qu'Arsenal ne sera pas le favori de la rencontre, il aura peut-être l'avantage de jouer avec moins de pression car sa présence en finale est déjà un exploit au terme d'une saison tourmentée. «Barcelone est le favori net, mais nous sommes des outsiders dangereux et ce danger, on est bien décidé à l'exploiter au maximum», a expliqué Arsène Wenger. Et d'ajouter : «On peut les battre. Je pense que mon équipe a fait le choix de cette compétition et qu'elle va assumer jusqu'au bout. Assumer, c'est-à-dire gagner».
Arsenal-Barcelone : un match sous haute surveillance Deux mille membres des forces de l'ordre seront déployés dans et autour du Stade de France qui accueillera ce mercredi soir la finale de la Ligue des champions opposant Arsenal à Barcelone, a annoncé mardi la préfecture de la Seine-Saint-Denis. Dix-huit unités de forces mobiles seront présentes sur le dispositif dans et aux environs du stade auxquelles s'ajouteront les effectifs de la sécurité publique du département, soit au total 2.000 policiers environ, précise la préfecture dans un communiqué. Alors qu'il est recommandé aux spectateurs d'emprunter les transports en commun, des dispositifs d'accompagnement des supporters sont également mis en place dans Paris et dans les terminaux de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, beaucoup de supporters des deux clubs arrivant par avion, note la préfecture.