Dans sa dernière étude, ZenithOptimedia, 4ème agence internationale d'achat d'espaces publicitaires et filiale de Publicis, prévoit une croissance de 1% en 2003 du marché publicitaire mondiale contre une baisse de 0,7% réalisée au courant 2002. Selon les dernières prévisions publiées hier par ZenithOptimedia, 4ème agence d'achat d'espaces et filiale du groupe publicitaire, Publicis, le marché mondial de la publicité devra réaliser l'année prochaine une hausse de 1% contre une baisse de 0,7% réalisée courant 2002. Un signe de reprise positif pour un marché qui, durant les deux dernières années, a connu un véritable repli. Ce qui a poussé plusieurs géants de la publicité à se rapprocher pour maîtriser leurs coûts. L'étude précise que si durant les dernières années, les retournements de conjoncture du marché publicitaire sont souvent survenus avec une énergie inattendue, les chiffres actuels montrent qu'il y a peu de chance que cela se produise en 2003. L'enquête anticipe une croissance économique mondiale de 2,8 % en 2003 contre 2,6 % en 2002. Les auteurs tablent toutefois sur un léger recul des dépenses de consommation. A en juger par les conclusions, le marché américain réalise à lui seul l'essentiel des investissements publicitaires en 2002. Dans son rapport, ZenithOptimedia précise qu'elle revu à la hausse ses prévisions sur ce marché en cours d'année. Cette correction s'explique par les dépenses-records engagées par les candidats aux élections du Congrès américain estimées selon l'agence à un milliard de dollars. Toujours concernant le marché marocain, on souligne que la hausse prévisible des dépenses des grands annonceurs américains en 2003, atteste de la reprise du marché publicitaire mondial. Quant au marché publicitaire européen, ZenithOptimedia souligne que celui a de fortes chances pour bénéficier de la reprise en 2003. En 2002, ce marché a reculé de 3,2%. L'agence d'achat d'espaces publicitaires s'attend à une légère augmentation des dépenses de consommation. Pour ZenithOptimedia, la presse écrite continuera à faire les frais de la récession. Elle ne pourra profiter de la croissance du marché publicitaire, qui s'annonce, qu'à partir de 2004.