El Jadida. Les parkings de nuit, et de jour, poussent comme des champignons. Le phénomène n'est pas sans provoquer des dérangements pour les habitants limitrophes de ces espaces et les automobilistes. El Jadida. La veille d'un samedi 8 janvier 1998, coïncidant avec le mois sacré de Ramadan, un véhicule, en position de stationnement dans un « parking », avait pris subitement feu. Le pire fut heureusement évité, grâce à l'intervention concluante des sapeurs-pompiers qui avaient maîtrisé très vite les flammes. Cet incident, entrant dans les faits divers banals, ne mérite peut-être pas que l'on s'y attarde beaucoup. Car il peut se produire n'importe où et à n'importe quel moment. Mais c'est le problème des parkings, de jour comme de nuit, qui poussent chaque jour, et aussi chaque nuit, illégalement comme des champignons dans les différents endroits de la cité. Ce qui n'est pas sans poser de nuisibles tracas aux automobilistes en particulier et aux habitants des quartiers populaires en général. Partout, en effet, on rencontre des gardiens de circonstance surgissant de n'importe où pour exiger, par tous les moyens possibles, d'être réglés. Alors qu'au moment de stationner, le chauffeur n'avait vu auparavant personne. Réagissant des fois à ce qu'ils considèrent une arnaque, certains des automobilistes, en compagnie de leurs familles, ont eu la désagréable surprise d'être molestés et traités des pires insultes et qualificatifs faisant honte à plus d'un! D'autres gardiens. plus futés, cherchent un quartier à forte concentration et érigent un parking de nuit de fortune au grand dam des gens habitant à côté des espaces en question. Ces habitants seront condamnés à subir le ronronnement des moteurs et les bruits des échappements des véhicules le plus souvent à des moments où ils ont besoin du calme. L'incident relaté au début montre aussi que les vies des habitants est exposée à des dangers réels. Que se serait arrivé si ce véhicule avait explosé et que tous les autres engins avaient pris, eux aussi, feu ? Rien qu'en y pensant, on frémit à ce qui se serait produit. Un brasier à coup sûr aurait des conséquences dramatiques sur les maisons et leurs occupants. Cet acte illicite n'aurait pu exister et proliférer sans la complicité de quelques élus sans scrupules. En effet, ces malhonnêtes implantent leurs sbires dans des coins stratégiques et rentables. En contrepartie, ils perçoivent, à leur tour, une certaine somme d'argent quotidiennement. Cela se passe au vu et au su des autorités locales. Le citoyen, lui, reste livré à lui- même sans sécurité aucune! Toutefois, cette situation ne devrait pas perdurer. Un contrôle sévère et le recensement des parkings légaux devrait être opéré. On ne peut laisser le citoyen constamment sans protection et sans défense. A la merci des escrocs. D'autre part, un parking de nuit légal doit être équipé contre l'incendie pour éviter toute fâcheuse surprise. . • Azzeddine Hnyen Correspondance régionale