Deux conventions de coopération décentralisée signées avec Strasbourg et Saint-Germain-en-Laye La ville de Dakhla, joyau du Sud marocain, a signé dernièrement deux conventions de coopération décentralisée avec les villes françaises de Strasbourg et Saint-Germain-en-Laye. La première convention a été signée au mois d'avril dernier par le maire de la ville de Saint-Germain-en-Laye, Emmanuel Lamy, et le président du Conseil municipal de Dakhla, Sidi Sloh El Joumani, en présence des membres de la délégation de la commune de Dakhla et des membres du consulat général du Maroc. La convention qui couvre la période 2017-2021 a pour objectifs d'établir une relation répondant aux attentes et intérêts communs identifiés à l'échelle locale par chacune des parties, tout en s'inscrivant dans le cadre des orientations générales des accords de coopération entre le Maroc et la France et en respectant les cadres législatifs et réglementaires applicables aux relations internationales des collectivités locales dans chacun des pays. Aux termes de cet accord, les parties s'engagent à prendre en compte les objectifs du développement durable dans la conduite de leurs actions de coopération, à promouvoir la démocratie locale et la pertinence de l'échelon local comme levier de développement économique, de cohésion sociale et de lutte contre le changement climatique et à respecter les valeurs, les cultures, et les pratiques propres à chaque collectivité et à chaque territoire, en favorisant leur compréhension mutuelle, dans le cadre notamment de l'implication des jeunes dans leurs actions de coopération décentralisée. Alors que la deuxième convention a été signée le jeudi dernier par le président du conseil municipal de Dakhla et le maire de Strasbourg, Roland Ries. Celle-ci précise les axes de travail communs pour les trois années à venir et les thématiques autour desquelles s'articulera cette coopération : échanges sportifs, hygiène et salubrité publiques, propreté urbaine et collecte des déchets, création et gestion d'espaces verts, valorisation et protection du patrimoine naturel. En vertu de cette convention, chacune des parties s'engage, selon ses compétences et capacités propres, à promouvoir et faciliter les échanges entre les acteurs touristiques, culturels, scolaires, universitaires, sociaux et économiques, publics et/ou privés, basés sur son territoire. Le texte indique par ailleurs que les actions de coopération sont engagées «d'un commun accord et dans le respect des spécificités propres à chacune des parties» et «s'établissent, autant que possible, sur des bases de réciprocité».