Les villes de Dakhla et de Creil, située à 50 km au nord de Paris, déjà liées par un accord de coopération décentralisée, ont convenu, ce week-end à Creil, de hisser leur relation à un niveau de jumelage. La convention de jumelage a été signée par le maire de Creil, Jean-Claude Villemain, et le président du conseil municipal de Dakhla, Sloh Joumani, en présence notamment du consul général du Maroc à Pontoise, Saïd Lahmiri et des représentants de l'ambassade du Maroc à Paris. L'accord prévoit le renforcement de la coopération culturelle et l'échange de jeunes entre les deux villes. Il constitue également l'acte de naissance du futur Festival international de la jeunesse, dont la première édition sera organisée en juillet 2011 à Dakhla. S'exprimant lors de cette cérémonie officielle, à laquelle ont pris par les représentants des villes jumelées avec Creil, Jean-Claude Villemain s'est félicité de la signature de cette convention qui est, a-t-il dit, «le fruit d'intenses travaux et échanges qui nous permettent d'envisager une vraie politique de coopération décentralisée».Il a indiqué que lors de sa visite à Dakhla en octobre 2009, il a eu l'occasion d'identifier de nombreuses pistes de réflexion et de travail. «La culture, la langue française, l'éducation, la citoyenneté, l'action sociale sont autant de domaines de collaboration qu'il convient de développer au service de nos populations», a-t-il noté. Le responsable français a précisé avoir constaté lors de sa visite à Dakhla, «une très forte dynamique de développement dans les domaines notamment de l'urbanisme, du logement et du développement économique».«Cette convention représente beaucoup d'espoir et une amitié qui, a-t-il espéré, saura s'inscrire dans la durée», à l'image des jumelages conclus entre Creil et les villes de Pendle (Grande Bretagne), Marl (Allemagne) et Chorzow (Pologne). M. Villemain a d'emblée salué l'initiative de la ville de Dakhla d'organiser la première édition du Festival de la jeunesse et promis de ne ménager aucun effort pour la soutenir. «Cette proposition qui prépare l'avenir et ouvre la jeunesse sur le monde est d'une grande utilité en ces temps de crise, où le repli sur soi et la peur de l'autre prennent chaque jour un peu plus de place dans la vie collective, la détruisant de l'intérieur», a-t-il conclu.