Pour réussir un achat sans échec, le futur acheteur devrait s'assurer non seulement de l'offre immobilière disponible mais surtout du cadre réglementaire. Au-delà de son aspect commercial, le SMAP immo se veut également un carrefour d'échange et de sensibilisation. La finalité étant d'informer les acquéreurs issus de la diaspora sur les modalités qui leur garantiront une bonne transaction immobilière. Pour réussir un achat sans échec, le futur acheteur devrait s'assurer non seulement de l'offre immobilière disponible mais surtout du cadre réglementaire. C'est d'ailleurs sur quoi ont misé les organisateurs du SMAP en collaboration avec la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI). Un cycle de conférences a été tenu dans ce sens pour répondre aux multiples interrogations et doléances des visiteurs. «Ces rencontres visent à informer les visiteurs et les rassurer par rapport à la démarche d'acquisition. Nous avons tenu à leur présenter les nouveautés réglementaires ainsi que le dispositif fiscal et financier auxquels devraient s'attendre les acquéreurs qu'ils soient marocains ou étrangers», indique Mohamed Iqbal Kettani, directeur de la FNPI, dans un bref entretien accordé à ALM. En parallèle aux conférences, la FNPI a ouvert son stand aux visiteurs du salon en vue de recueillir leurs réclamations par rapport à des problématiques relatives à l'acquisition de biens immobiliers au Maroc. «Nous sommes à l'écoute des clients qui sont venus partager avec nous leurs doléances afin de résoudre ensemble leurs litiges», souligne M. Kettani. La FNPI dispose en effet d'une cellule dédiée à l'écoute des acquéreurs. Un arsenal de conseillers est mobilisé au niveau du siège de la fédération en vue de traiter les réclamations et les régler le plus vite possible. Sur ce volet la FNPI œuvre conjointement avec la Fédération des consommateurs garantissant ainsi le droit des acquéreurs. Les principales réclamations recueillies concernent les retards de livraison. «Il est utile de souligner que le marché de l'immobilier est un marché libéral. Malheureusement la profession n'est pas réglementée, du coup le client est obligé de se renseigner sur le promoteur avant d'établir l'acte d'acquisition. C'est d'ailleurs ce que nous n'avons pas cessé de dire aux personnes ayant visité notre stand», apprend-on du directeur de la FNPI. En effet pour ne pas tomber dans de fausses promesses, le futur acheteur doit absolument éviter les promoteurs occasionnels dont une partie n'obéit pas aux règles morales du métier. «Avant de se lancer dans un acte d'achat, il faut demander l'avis des notaires . De même, il est extrêmement important de ne pas accepter de reçus ni donner des avances sans avoir des bases légales pour se protéger», précise Mohamed Iqbal Kettani. Pour donner plus de visibilité à ses membres et garantir plus de transparence, la FNPI a lancé le label Iltizam décerné à ce jour à 11 professionnels du secteur. Il s'agit d'un engagement qui fait gage de transparence et de sérieux. Pour recevoir le label, le promoteur devrait obéir à un référentiel qui est composé de plus de 90 critères, regroupés en 4 grandes familles. La fédération passe au peigne fin les demandes de labellisation. Le processus de pré- labellisation ne démarre qu'une fois que les fondations réalisées. Le projet doit atteindre 30% de ses travaux. La phase de labellisation peut durer, quant à elle, entre 3 à 5 jours et ce selon la taille du projet.