Le concert d'ouverture de la scène du Chellah sera donné par la chanteuse chypriote Vakia Stavrou. Après «Les chants mystiques du monde» en 2016, le site mythique de Chellah accueillera cette année les chants des îles du monde entier, et ce à l'occasion du Festival Mawazine Rythmes du Monde, prévu du 12 au 20 mai 2017. Selon les organisateurs, le festival recevra encore les plus grands interprètes autour d'un thème : les îles. Au programme, des concerts inoubliables au cours desquels le public découvrira des répertoires ancestraux. Ainsi, le concert d'ouverture de la scène du Chellah sera donné par la chanteuse chypriote Vakia Stavrou. Celle-ci porte dans sa musique un héritage de sonorités et de couleurs chaudes qui rappellent son origine: la Méditerranée. Considérée comme une voix envoûtante et déchirante par la presse, Vakia a un timbre qui ne peut être décrit en quelques mots. Le lendemain, dimanche 14 mai, Justin Vali de Madagascar offrira une performance inédite de la valiha, une cithare tubulaire en bambou emblématique de la grande île et dont il est un virtuose. Sa sonorité résonne comme un mélange de harpe, de kora et de clavecin. Pour ce concert exceptionnel, Justin Vali a invité cinq musiciens maîtrisant toute la richesse des styles musicaux de Madagascar. Il sera, entre autres, accompagné par Régis Gizavo, le maître de l'accordéon malgache. Justin Vali est le détenteur du Grand Prix de la Sacem 2006 pour les musiques traditionnelles. Lundi 15 mai, la formation Maqâm Roads initiera le public aux différents univers du Maqâm dans le contexte de l'île de Marmara, creuset des effluves musicales venues d'ailleurs: Tba' de Tunisie, Raga d'Inde, Gnawa du Maroc. Chicuelo & Marco Mezquida, venus des Baléares, proposeront, mardi 16 mai, la réunion de deux personnalités artistiques dans un mélange marqué par l'authenticité, l'admiration mutuelle et une dévotion complète à la musique. Marco Mezquida est un musicien complet, légendaire. Créateur d'un style pianistique unique, il s'imprègne et se nourrit de la diversité. Juan Gómez «Chicuelo» est quant à lui un des guitaristes les plus importants du flamenco et l'un des compositeurs les plus productifs et originaux de ces dernières générations. Mercredi 17 mai, Agathe Iracema, originaire d'Ilha Grande au Brésil, déclarera son amour pour le jazz et la musique brésilienne. Cette chanteuse franco-brésilienne transportera le public dans un voyage des précurseurs de la bossa nova aux rythmes contemporains. Par la suite, jeudi 18 mai, c'est Stella Gonis, chanteuse, danseuse et tanbouyée de Bèlè, qui bercera les festivaliers par ses rythmes ancestraux. Vendredi 19 mai, c'est La Réunion qui sera à l'honneur avec Saodaj', un groupe emblématique de la nouvelle génération d'artistes ayant repris le flambeau du brûlant maloya. La formation place ainsi les voix cristallines de ses membres et l'impétueux rythme ternaire ilien dans le grand concert des musiques mondiales. Enfin, la soirée de clôture, samedi 20 mai, sera dédiée à Elida Almeida. Cette chanteuse conjure le sort d'une enfance difficile par des compositions lumineuses baignées de mélodies folk et teintées des rythmes de l'île de Santiago : batuque, funana et morna. A son écoute, le charme opère instantanément, porté par la sincérité de sa voix et l'immédiateté de son propos.