Le régime algérien pousse le pays vers l'inconnu : la loi sur la « mobilisation générale » suscite la méfiance    ONU : Omar Hilale élu président du Comité de haut niveau sur la coopération Sud-Sud    Extradition de Boudrika : Voici ce que l'on sait de l'opération    Emploi : Aziz Akhannouch préside une réunion de travail sur l'état d'avancement du déploiement de la feuille de route    SIAM : la FOLEA signe deux conventions avec ASNAF et l'INRA    Industrie de l'eau : au cœur de la machine Alma MMEP (VIDEO)    Le Crédit Agricole du Maroc, l'ONICL et PORTNET S.A, actent un partenariat sur la digitalisation de la gestion des cautions bancaires relatives aux opérations d'importation    Baitas : à 2026, l'Exécutif aura investi 46 MMDH dans le dialogue social    Des moutons espagnols en Algérie : Une contradiction politique pour sauver l'Aid    Bourita s'entretient à Rabat avec son homologue du Qatar    Israël : Les restes d'un nageur retrouvés après une attaque de requin    Le Forum d'affaires Maroc-France Coupe du Monde 2030 et nouvelles perspectives de coopération    L'Ittihad de Tanger dénonce l'arbitrage après sa défaite face à l'Union de Touarga    Réforme de la procédure pénale : Bouayach souligne la nécessité de tenir compte du principe de l'Etat de droit    Fonctionnaires de la Santé : L'indemnisation pour risques professionnels revalorisée    Jidar : Dix ans et toujours le mur-mure des talents!    Patrice Motsepe : La réussite footballistique du Maroc illustre le leadership visionnaire du roi    La FRMF s'allie à Webook pour moderniser la billetterie du football marocain    Espagne : Les cinq ministres de Sumar douchent les espoirs du Polisario    Libéré au Maroc, Abdelkader Belliraj obtient son passeport belge    Reino Unido: El Polisario moviliza a sus aliados en el Parlamento británico    Did The Washington Post retract its report on Polisario ties to Iran, as Algerian media claims?    Patrice Motsepe : Morocco's football success reflects the King's visionary leadership    Sahara : Un drone des FAR bombarde des véhicules du Polisario    L'anglais séduit de plus en plus de jeunes marocains    CAN U20 Egypte 25 : Les Lionceaux quittent le Maroc ce jeudi    TENNIS : Le Maroc remporte le trophée des nations 2025 !    CAN(f). Futsal / J2 : L'Angola demi-finaliste !    Maroc Telecom et Vodafone Business : une alliance stratégique pour accélérer la digitalisation des entreprises marocaines    LOT Polish Airlines annonce une ligne directe Varsovie-Marrakech    Présidentielle en Côte d'Ivoire. Tidjane Thiam, écarté de la course    Mix électrique : le Maroc atteindra 52% d'énergies renouvelables en 2026    Dialogue social : Vers un jeu à somme positive ? [INTEGRAL]    ️Rabat. SM le Roi Mohammed VI lance les travaux de réalisation de la LGV Kénitra-Marrakech    HCP : les ménages peinent à épargner leurs revenus    Un chef patissier marocain bat le record Guinness, en réalisant le plus long fraisier du monde    SIEL 2025 : Mustapha Fahmi présente son ouvrage « La beauté de Cléopâtre »    Mawazine 2025 : Al-Qasar & Guests – Le fuzz du désert soulève la poussière à Rabat    Le CSPJ lance une plateforme numérique dédiée à l'information juridique    Les prévisions du jeudi 24 avril    Le groupe Akdital inaugure l'Hôpital Privé de Guelmim    LOSC : Ayyoub Bouaddi demande du temps pour trancher entre la France et le Maroc    Ukraine: la Russie a tiré 70 missiles dans la nuit, Zelensky appelle à l'arrêt des frappes    Justice : Rabat et Riyad officialisent leur coopération pénale    La Jordanie prend des mesures fermes contre les Frères musulmans : Qu'en est-il du Maroc ?    "Pour une école de l'égalité" : une mobilisation féministe contre les stéréotypes sexistes    Un pâtissier marocain bat le record du plus long fraisier du monde: 121,88 mètres    Le Printemps Musical des Alizés 2025 : Johannes Brahms à l'honneur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Chypre : L'ONU « va trop vite »
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 15 - 11 - 2002

Répondant au plan onusien pour la réunification de l'île, les Chypriotes grecs et turcs ont affiché mercredi leurs réticences à trouver un accord avant décembre. Malgré les insistances de Bruxelles, d'Athènes... et d'Ankara.
Entrée programmée de Chypre dans la future Europe de 2004 oblige, la question de la réunification de l'île est passée au stade supérieur cette semaine. Lundi, le secrétaire général de l'ONU a d'abord adressé son plan de paix aux deux parties, grecque au sud et turque au nord, avant de le présenter le soir même devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le projet de Kofi Annan prévoit que les dirigeants des deux communautés signent « pas plus tard que début décembre 2002 et avant la tenue du conseil européen de Copenhague », le 12 décembre, un « accord global au problème de Chypre », en acceptant les grandes lignes constitutionnelles et le principe du partage du territoire. Cet accord doit être suivi d'une période de négociations sur les points de détails jusqu'au 28 février. Et de la tenue de deux référendums simultanés le 30 mars dans l'île pour ratifier le traité de réunification. Kofi Annan a aussi prévu que les deux camps chypriotes signent des accords avec les puissances garantes de l'île, soit la Grèce pour le sud, la Turquie pour le nord, et la Grande-Bretagne, l'ex-puissance coloniale.
Alors qu'ils avaient sept jours – à compter de lundi dernier – pour donner leur réponse, les Chypriotes turcs ont fait savoir dès mercredi qu'il leur fallait plus de temps. Ils ont même demandé au secrétaire général de l'ONU de repousser la date limite. « Au bout du compte, c'est un sujet qui concerne l'avenir de notre Etat et de notre peuple. Il nous faut évaluer (le plan) minutieusement pour définir notre position » a expliqué le premier ministre de la République turque de Chypre nord (RTCN, reconnue seulement par Ankara), Dervis Eroglu. Position qui ne semble pas être celle des nouveaux dirigeants de la Turquie.
« Un accord sur la réunification de Chypre pourrait être conclu d'ici le sommet de l'Union européenne en décembre à Copenhague » a ainsi déclaré Abdullah Gul, vice-président du parti AKP, vainqueur des législatives du 3 novembre. Pourquoi ce changement de stratégie de la part d'Ankara ? Avant d'être transformée par la victoire du parti islamiste modéré, la Turquie, recalée dans son propre processus de candidature à l'UE, avait été invitée le mois dernier à intensifier ses efforts sur la question chypriote. Depuis l'arrivée de l'AKP au pouvoir, certains responsables du vieux continent, notamment le président de la Convention sur l'avenir de l'Europe, Valéry Giscard d'Estaing, se sont affichés réticents à l'entrée de l'Etat dans l'UE. Les Turcs ont donc intérêt à se montrer coopératifs... « Nous avons besoin d'une solution, nous allons pousser à un accord », a ainsi affirmé M. Gul, pressenti comme le futur Premier ministre de la Turquie.
L'idée d'un seul Etat souverain mais composé de deux entités indépendantes, « sur le modèle de la Suisse », si elle satisfait aussi Athènes et l'Union européenne, est pourtant loin de contenter les présidents du sud, Glafcos Cléridès,et du nord, Rauf Denktash. Ce dernier a toujours plaidé pour une confédération de deux Etats indépendants tandis que la majorité grecque s'est depuis la reprise des négociations, en janvier 2002, opposée à toute partition. Chypre, retenue parmi les dix futurs Etats-membres de l'UE, est divisée en deux secteurs depuis le débarquement des troupes d'Ankara en 1974 en riposte à un coup d'Etat d'ultra-nationalistes chypriotes-grecs qui voulaient rattacher l'île à la Grèce.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.