Le président de la FRMH, Abdelmoumen Jouahri, récemment élu membre de la haute commission d'arbitrage de la Fédération internationale de Handball, dresse le bilan de la participation marocaine dans deux compétitions africaines. ALM : D'abord, quel bilan faites-vous de la 26ème édition du championnat d'Afrique des clubs champions de handball qui s'est déroulée du 14 au 22 décembre ? Abdelmoumen Jouahri : Sans tomber dans l'autosatisfaction, on peut dire que le bilan est positif, et ce à tous les niveaux. Sur le plan de l'organisation, la 26ème édition du championnat d'Afrique des clubs champions de handball s'est déroulée dans de bonnes conditions, et ce grâce aux cadres nationaux qui n'ont ménagé aucun effort pour la réussite de cet événement. D'ailleurs, on a eu les félicitations de la Confédération africaine de Handball et des différents participants qui ont reconnu et salué la bonne organisation de cette édition. Pour ce qui est du bilan sportif, nous sommes dans les normes du programme établi par la fédération. Le championnat d'Afrique des clubs champions de handball constitue la première étape de notre plan d'action visant la relance de cette discipline. L'expérience a été enrichissante aussi bien pour le club de la Rabita, qui a représenté notre pays dans ce championnat, que l'équipe nationale des cadets, qui avait pris part au championnat d'Afrique qui a eu lieu également à Casablanca. Troisièmes au classement général, nos cadets, et il faut le dire, ont fourni un handball de bonne facture, malgré le fait que l'équipe est encore jeune, puisqu'elle n'a été créée qu'en 2004. Pour la première fois de l'histoire du handball national, nous avons une équipe nationale des cadets. Ces jeunes n'ont pas mis trop de temps pour s'illustrer en remportant, au mois de juillet dernier, le championnat maghrébin des cadets. Pour ce qui est des filles, nous sommes en train de discuter avec le département des sports pour la promotion et le développement de la petite balle orange féminine. En résumé, les objectifs tracés par la fédération ont été atteints. Quelles sont les prochaines échéances ? Il y a le championnat arabe des clubs champions, mais il y a aussi le championnat d'Afrique des clubs vainqueurs de coupes qui auront lieu l'année prochaine. L'objectif de l'organisation de ces compétitions au Maroc est de permettre à nos joueurs de se situer par rapport à leurs concurrents. Ce n'est que de cette façon que l'on pourra hisser le niveau de notre handball. Les retombées ne sont pas uniquement sportives, mais aussi financières car de tels événements font rentrer de l'argent aux caisses de la fédération, alors que pour participer à ce genre de manifestations à l'étranger, il faut compter entre 500.000 et un million de DH. Mais bien avant, la Fédération royale marocaine de Handball devra tenir son assemblée générale le 2 janvier prochain. Pourquoi tout ce retard ? Il n'y a pas de retard. Nous avons régulièrement tenu nos assises. Pour nous, c'est la meilleure façon de discuter, dans un cadre institutionnel, de nos problèmes et de l'avenir de la petite balle orange. Quel sera l'ordre du jour ? La lecture des deux rapports moral et financier et l'élection du tiers sortant. Ce sera également l'occasion de débattre des projets d'avenir.