Madrid sera, du 15 au 23 novembre, la scène d'une grande pièce théâtrale ridicule où des citoyens espagnols participeront à un simulacre de référendum sur le Sahara. Décidément, les représentants du Polisario ont transformé l'Espagne en autre Tindouf où ils font ce qu'ils veulent quand ils veulent. La dernière décision des représentants des séparatistes à Madrid d'organiser un référendum sur le Sahara entre le 15 et le 23 novembre à Madrid est une aberration à inscrire sur le passif du gouvernement de José Maria Aznar. Ainsi, selon une décélération de "l'association des amis du peuple sahraoui" à la presse espagnole, cet organisme a annoncé les modalités et les lieux où ce vote virtuel aura lieu. Les organisateurs, qui ont eu l'autorisation de l'exécutif espagnol, vont Installer des bureaux de vote dans les localités madrilènes de Colmenar viejo, Tres cantos, Rivas Vacia Madrid, Alcobendas, San Sebastian de los Reyes, Alcorcon, Coslada, Fuenlabrada, Pozuelo, Pinto, Leganes et Torrejon y Getafe. Outre ces bureaux, une sera installée sur une place publique au centre de Madrid pour que les habitants de la capitale espagnole puissent voter. Un courrier électronique sera aussi mis à la disposition de ceux qui désireront voter via Internet. Les organisateurs ont annoncé que tous les citoyens espagnols pourront voter. Cette opération est dirigée par le représentant du Polisario à Madrid, Brahim Ghali, qui a appelé tous les Espagnols à participer à cette consultation. Rappelons que l'une des causes principales du déclenchement de la crise diplomatique entre le Maroc avait été l'organisation en octobre 2001 d'un référendum similaire dans l'autonomie andalouse. Un deuxième avait aussi été organisé dans les îles Canaries en juin 2002. Mais, il faut reconnaître que l'organisation d'un tel "spectacle" ne peut que renforcer la thèse marocaine, car, il est clair que les dirigeants du Polisario n'ayant pas d'appui de la population sahraouie à leur thèse séparatiste, ils sont en train de chercher le vote parmi les citoyens espagnols.