France, Etats-Unis, Espagne, Union européenne… ont tous accueilli avec satisfaction l'action du Royaume La décision marocaine d'effectuer un retrait unilatéral de Guergarat a été saluée de toutes parts. Le Royaume qui a positivement interagi avec l'appel du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, suscite l'admiration. Le retrait marocain a été, dans ce sens, favorablement accueilli par les grandes puissances internationales. La France a été la première à commenter la décision marocaine. Paris a ainsi salué l'annonce par le Maroc d'un retrait unilatéral de la zone de Guergarat, soulignant qu'il s'agit d'un geste important en vue d'un apaisement, prenant en compte la stabilité et l'intérêt de la région. Le porte-parole du Quai d'Orsay a déclaré que «la France réaffirme son soutien à la recherche, sous l'égide des Nations Unies, d'une solution juste, durable et mutuellement agréée au Sahara, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, et considère que le plan d'autonomie marocain de 2007 constitue une base sérieuse et crédible à cette fin». De leur côté, les Etats-Unis d'Amérique ont salué dès dimanche l'annonce par le Maroc d'un retrait unilatéral de la zone de Guergarat au Sahara marocain. «Nous saluons la décision marocaine d'un retrait unilatéral de son personnel de la zone tampon de la région de Guergarat en soutien à la demande du secrétaire général de l'ONU», a souligné l'ambassade américaine à Rabat dans un communiqué. Dans ce document, l'ambassade dit avoir pris note de la déclaration rendue publique samedi par le porte-parole du secrétaire général de l'ONU concernant la situation dans la zone de Guergarat. L'Espagne a également accueilli avec satisfaction l'annonce officielle d'un retrait unilatéral immédiat de ladite zone. Dans un communiqué du ministère des affaires étrangères et de la coopération, l'Espagne a appelé les autres parties à procéder aussi «de manière immédiate» au retrait de tous les éléments de la zone en question, en réponse à la demande du secrétaire général des Nations Unies. L'Union européenne (UE) n'est pas en reste. Celle-ci a considéré que «l'annonce faite par le Maroc d'un retrait unilatéral de la zone de Guergarat est un pas important».