Le talent des meilleurs juniors marocains leur permet d'espérer des lendemains qui chantent. Du 1er au 7 novembre, nos lutteurs et nos lutteuses ont dû se battre, à Tunis, pour prouver leur meilleur niveau. Bien avant le départ pour Tunis, pour le tournoi international junior de lutte, personne n'avait tablé sur les chances de nos jeunes lutteurs et lutteuse, du fait de leur préparation plus ou moins bâclée à laquelle ils ont été soumis au Centre des Sports de Bourgogne. Le temps qui leur a été imparti (10 jours) n'était même pas suffisant pour lutter contre les kilogrammes superflus que les lutteurs ont pu cumuler bien avant leur entrée en compétition. Mais la baraka des entraîneurs Abdelhak Doulfakkar et Khalid Fakhari allait tout de même leur permettre de mettre sur pied une équipe (messieurs et dames) compétitive. Les vœux du Comité provisoire ont été exaucés puisque nos représentants ont fait bonne impression à Tunis en décrochant plusieurs médailles. En effet, nos représentants ont forcé le respect et l'admiration du public tunisien qui n'a pas tari d'encouragements tout au long de ce tournoi. Pour ce qui est des résultats, le Maroc s'est emparé d'une médaille d'or par l'intermédiaire de Mohamed Bouazzaoui dans la catégorie des 60 kg en lutte gréco-romaine. La deuxième médaille d'or est à l'actif de Abderrahmane Boukhchouch dans la catégorie des 63 kg (gréco-romaine). Achar Abderrahmane a, de son côté, réussi à décrocher une médaille d'argent chez les 69 kg (gréco-romaine). Une médaille de bronze est à mettre à l'actif de Aït Salem chez les 76 kg (lutte gréco-romaine). En ce qui concerne la lutte libre, Nabil Maâzouz a remporté la médaille d'or chez les 69 kg et Foutouh Hamza a glané le bronze chez les 54 kg. Les jeunes filles se sont également bien comportées avec une première place et médaille d'or pour Rajib Rajae dans la catégorie des 50 kg. Pour sa part, Hayat Kassir (58 kg) a obtenu une bonne deuxième place après avoir perdu in extremis la finale devant la Tunisienne Samy Bejjaoui. En guise de conclusion, Abdelhak Doulfakhar a fait à Aujourd'hui Le Maroc la déclaration suivante : « Rien à craindre pour la lutte marocaine, la relève est assurée. La plupart de nos lutteurs sont issus de familles modestes ce qui leur confère encore plus de mérite, d'autant plus qu'ils affrontent sur le plan international des concurrents disposant de moyens matériels bien supérieurs aux leurs. Il faut en tenir compte».