Le WAC section lutte a raflé tous les combats lors de sa nouvelle participation au 4ème tournoi national juniors de lutte libre et lutte féminine, toutes catégories de poids confondues. Le quatrième tournoi national de lutte libre juniors et lutte féminine avait pour principal objectif d'offrir l'opportunité à nos jeunes lutteurs et lutteuses d'exprimer de nouveau leur talent sous les yeux du sélectionneur national, le Bulgare Panev Todorov, de retour de son congé annuel. Lors de ce tournoi, le WAC, comme à l' accoutumée, a brillé de mille feux. Il s'est distingué comme le club national le plus structuré avec la meilleure école de lutte sous la houlette de son président Mekki El Oufir et son directeur technique Doulfakkar, pour ne citer que ceux-là. Des hommes qui oeuvrent pour une meilleure pratique de ce noble sport olympique. A l'issue de ce tournoi, le Wydad a décroché confortablement la première place avec un total de 57 points suivi de très loin par le club Bouchidon avec 40 points. Amjad Sidi Othmane a occupé la troisième position avec 39 points alors que le club de Jemâa de Shim a pris la quatrième place avec 18 points. Le club de Khmis Zemamra a occupé la dernière place avec zéro point. 28 lutteurs et lutteuses ont pris part à cette manifestation ce qui a donné lieu en somme à 38 combats d'un niveau technique moyen. Le comité provisoire chargé de la gestion de la Fédération royale marocaine de luttes associées avait espéré une plus forte participation, mais l'engagement des athlètes avec les examens a décidé autrement. Une cérémonie de remise des coupes aux vainqueurs, honorée par la présence de deux ex-athlètes marocains des années 60 et 70, a clôturé cette compétition. A l'issue de ce tournoi, Panev Todorov a estimé que l'infrastructure est le grand problème de ce sport au Maroc. «Je peux vous dire que le pays est très riche en jeunes talents pleins d'ambition, mais la rareté des salles spacieuses et équipées constitue un handicap majeur pour les athlètes qui doivent être soumis à certaines règles dans la régularité et la spontanéité dans leurs exercices quotidiens pour assimiler et acquérir tous les automatismes de la lutte. On pourra ainsi espérer former des lutteurs et des lutteuses d'un très haut niveau», explique le coach national Todorov.