Sharon de 2003 reste à égal à Sharon de 1982 : Le Général sanguinaire de Sabra et Chatilla continue de tuer les Palestiniens sans être inquiété. Pourtant il n'est pas assimilé à un criminel de guerre comme Milosevic, ni accusé de crime contre l'humanité à l'instar de ceux qu'on traduit devant le Tribunal Pénal International. Sharon de 2003 reste à égal à Sharon de 1982 : Le Général sanguinaire de Sabra et Chatilla continue de tuer les Palestiniens sans être inquiété. Pourtant il n'est pas assimilé à un criminel de guerre comme Milosevic, ni accusé de crime contre l'humanité à l'instar de ceux qu'on traduit devant le Tribunal Pénal International. Et pour cause, la loi américaine, tout comme celles des lobbies qui ont annulé miraculeusement toutes les poursuites judiciaires engagés de par le monde semblent lui confère une immunité extraterrestre . C'est pour cela qu'il continue à faire fi de toutes les lois mondiales, de toute la foi planétaire et de toutes les valeurs universelles pour perpétrer son génocide contre tout un peuple désarmé. Même la désertion d'une trentaine de pilotes de son armée qui ont refusé de tirer sur des civils, n'a aucunement ébranlé sa mauvaise conscience. L'homme reste imperturbable , insensible voire inhumain face à la tragédie de tout un peuple dépossédé de sa terre et soumis à un massacre collectif continue depuis plus d'un siècle. Sharon n'est pas un homme puisqu'il craint la paix derrière laquelle court beaucoup de ses concitoyens avec tous les peuples du monde. Il est bien dans sa peau quand il tue les enfants , les vieillards et les femmes, innocents et encerclés dans les ghettos palestiniens. Il panique quand des Israéliens et des Palestiniens se rencontrent à Genève pour arrêter la tragédie de deux peuples et trouver une solution pacifique. Il suspect tout le monde et dégaine rapidement pour tirer sur le parti travailliste coupable de soutenir l'initiative de Genève. Une traîtrise selon un député israélien de l'acabit de Sharon qui pousse l'effronterie jusqu'à réclamer la peine de mort aux initiateurs du « Pacte de Genève ». Au nom de la sécurité d'Israel, Sharon voit tout en rouge, y compris les prémices d'une paix qui risque de l'éclabousser et de l'éjecter de l'arène des personnes sensées. C'est parce que le premier ministre israélien fait depuis longtemps l'unanimité contre lui, que personne ne croit qu'une paix peut se réaliser sous son mandat. Certes Sharon compte malheureusement des adeptes parmi la population israélienne où les obscurantistes juifs se comportent comme les fanatiques musulmans, mais les pacifistes israéliens ont leur mot à dire. Ce sont ceux-là qu'il faut accompagner vers la paix en appuyant leurs initiatives comme celle enfantée par le palestinien Yasser et l'israélien Yossi. Deux hommes de paix parmi tant d'autres qui ont secoué l'instinct guerrier de Sharon qui se trouve aujourd'hui acculé à trembler devant cette paix qu'il craint tant. Le sanguinaire est rudement dérangé par l'idée de la paix prônée par les siens et approuvée par les palestiniens et autres politiques du monde. Qui est capable de refuser la paix sur cette terre ? Sinon un fou qui croit que la guerre et l'insécurité de ses concitoyens constituent le meilleur gage pour sa survie politique comme si Hitler n'avait pas exterminé des juifs. Ce n'est pas un détail de l'histoire que de refuser une paix que le monde entier réclame au nom de l'humanisme et du droit de deux peuples à enterrer la hache de guerre.