Le management délégatif induit le développement de l'entreprise. Et dans un contexte de crise ou de resserrement des budgets ce style de management est fortement indiqué. Savoir déléguer n'est pas donné à tout le monde. Dans la stratégie, les managers qui savent le faire avec tact réussissent mieux à atteindre les objectifs car ils sont plus orientés dans la stratégie et le suivi des actions. Par définition le management délégatif décrit la façon de faire d'un manager. En déléguant, le chef d'entreprise incite le développement de la créativité des collaborateurs. La cohésion du groupe est également acquise de cette manière. Cette forme de management induit la responsabilisation et la motivation des collaborateurs. Et c'est bien pourquoi il est fortement recommandé pour faire avancer les choses. Cela dit le manager qui délègue ne court pas les rues. Car déléguer c'est prendre le risque de ne plus tout suivre et maitriser les choses. Les entreprises qui seront les mieux structurées avec des procédures et des systèmes de reporting inciteront les managers à la délégation. Suivre et contrôler deviennent faciles à ce stade et le manager peut déléguer dans ces conditions car il sera en confiance. Les collaborateurs mettront en œuvre les plans d'actions et appliqueront leurs propres méthodes. Leur responsabilisation les valorisera et les initiatives seront multipliées. En clair, le management délégatif induit le développement de l'entreprise. Et dans un contexte de crise ou de resserrement des budgets ce style de management est fortement indiqué. Maintenant les méthodes des managers diffèrent les unes des autres. Selon la personnalité et la façon de faire du boss, la méthode pourra soit être formelle, soit informelle. Envoi de emails et de notes de service permet de clarifier les missions de chacun des responsables. Maintenant si le manager n'est pas sûr que ces personnes feront l'affaire, il déléguera verbalement seulement pour reprendre les rênes en cas de pépins. Il se sentira de cette manière rassuré. D'autres cas existent. Les managers réfractaires à la délégation mais conscients de sa nécessité pour développer le business restent plutôt en attente que les chefs de file dans les services prennent les devants. Il laissera faire et jugera en temps utile de formaliser ou non les responsabilités de chacun. Il est toujours difficile de déléguer au départ car même le boss ne connaît pas les compétences et la personnalité des uns et des autres. Le manager ne pourra prendre lui-même l'initiative de déléguer lorsqu'il sera sûr que les personnes qu'il a désignées sont dignes de confiance. Car si le management participatif est propice au développement de l'entreprise, il est dangereux quand le manager prend des mesures hâtives et choisit les mauvaises personnes. Le retour de manivelle pèse sur la tête du manager. Car s'il y a erreur de casting sur le choix des personnes, le manager risquera de payer les pots cassés ! Le risque est réel. Le bon manager saura prendre les risques et faire les bons choix.