L'Institut Prometheus pour la démocratie et les droits humains vient de publier un rapport sur la mise en œuvre des recommandations de l'EPU 2012 acceptées par le Maroc. Il faut préciser que l'EPU est un mécanisme du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies (CDH) permettant aux Etats membres de l'ONU d'examiner la situation des droits de l'Homme dans chacun des Etats membres de cette organisation. L'objectif ultime de l'EPU est d'améliorer la situation des droits de l'Homme dans tous les pays membres de l'ONU. «Le présent rapport fait état des mesures législatives, administratives et des nouvelles politiques adoptées par le Maroc pour mettre en oeuvre les recommandations issues de l'EPU 2012. Il rend compte de la situation en matière de droits humains depuis l'EPU 2012, en indiquant la mesure par laquelle les autorités politiques et administratives ont donné effet aux droits et libertés fondamentales énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme», affirment les initiateurs du projet. Il faut dire que ce rapport vient dans le cadre du programme «Pour une jeunesse impliquée dans le mécanisme d'examen périodique universel». «Le programme, qui s'étale sur une durée de deux années, vise à mobiliser les dynamiques de jeunes au Maroc pour s'engager ensemble dans le suivi du travail des mécanismes non conventionnels du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, en particulier le mécanisme de l'Examen périodique universel (EPU-UPR) à travers l'élaboration et la présentation d'un rapport parallèle au rapport national du Maroc, qui sera présenté au cours du troisième cycle UPR Maroc du Conseil des droits de l'Homme à Genève en janvier 2017», précisent les responsables de l'Institut Prometheus pour la démocratie et les droits humains qui mènent ce projet en partenariat avec la Friedrich-Ebert-Stiftung. Ledit rapport passe en revue toutes les réalisations acquises depuis 2012 au Maroc et établit des constats sur la situation actuelle. Le même document formule plusieurs recommandations. Dans ce sens, un appel a été lancé pour «lancer un projet pour développer des politiques transversales visant à encourager le dialogue intergénérationnel et à soutenir l'exercice effectif des droits sociaux et économiques par les jeunes». L'institut appelle également à mettre en œuvre de façon effective les dispositions de la Constitution relatives à l'institutionnalisation de l'égalité entre les sexes.