Une nouvelle charte vient d'être signée par l'Office et ses différents partenaires Une nouvelle charte de dialogue social a fait l'objet de signature, vendredi dernier à Casablanca, par le Groupe OCP et ses partenaires sociaux. Cet évènement a été qualifié d'«historique» par les différentes parties prenantes. En effet, la signature de cette nouvelle charte a réuni le Syndicat national des travailleurs des phosphates affilié à la CDT, la Fédération nationale du secteur phosphatier affiliée à l'UNTM, le Syndicat démocratique des phosphatiers affilié à la FDT, le Syndicat national des phosphates affilié à l'UGTM ainsi que l'Office. Cet évènement, selon le groupe, n'est autre que «l'aboutissement d'un long processus entamé depuis plusieurs mois de concertations et de négociations pour poser les jalons d'un partenariat durable». Responsabilité sociale Ce processus n'est autre que la mise en application de la vision commune entre la direction générale d'OCP et des syndicats. Cette approche socio-économique a pour finalité de «réunir les conditions nécessaires à la réalisation des objectifs de croissance économique et de consolidation des acquis sociaux». L'Office chérifien des phosphates continue son engagement social, la promotion d'une culture de dialogue et le développement d'un climat social sain, à travers cette troisième charte. Pour rappel, le dialogue social a été initié le 1er avril 2005 par une première charte. Celle-ci a été révisée en avril 2010 dans le cadre d'une seconde charte fondée sur les exigences de développement du Groupe, une responsabilité sociale partagée, et sur l'approche participative. Le dialogue en toutes circonstances Les secrétaires généraux des quatre syndicats représentatifs au sein du groupe et les représentants de la direction générale d'OCP ont ainsi signé la nouvelle charte de dialogue social qui vise, selon les différentes parties, à «relever les défis communs, développer une culture et des pratiques avancées de dialogue social, et construire un partenariat évolué et fructueux». Pour rappel, l'article 3 de la précédente charte précise que celle-ci peut être révisée après la proclamation des résultats des élections professionnelles. De même, la demande de révision peut émaner de la direction générale du Groupe OCP et de la commission intersyndicale, dans le cadre d'une décision consensuelle. Un cadre d'action pour les institutions représentatives du personnel Par ailleurs, deux niveaux d'action se dégagent de la charte de 2016. Le premier se situe au niveau local. Celui-ci est porté sur un dialogue social de proximité favorisant «une gestion courante et efficace des relations professionnelles». Le second niveau est au plan central dont la portée stratégique implique «le traitement des enjeux majeurs». Outre les engagements sociaux qui privilégient le dialogue social, la charte signée définit le cadre d'action établi pour les institutions représentatives du personnel, tel que le prévoit le code du travail et le statut du personnel des entreprises minières et des règles internes du Groupe. Le Groupe ne manque pas de rappeler que l'élaboration de la charte s'appuie sur 96 représentants du personnel du Groupe appartenant à 9 Commissions du statut du personnel (CSP) issues des différents sites d'activités du Groupe OCP (Khouribga, Laâyoune, Benguerir, Youssoufia, Safi, Jorf Lasfar et Casablanca), ainsi qu'une douzaine de délégués à l'hygiène et à la sécurité. Pour rappel, OCP rassemble plus de 23.000 collaborateurs. Leila Ouchagour (Journaliste stagiaire)