Le Groupe OCP et ses partenaires sociaux viennent d'enterrer la hache de guerre. Les deux parties (d'un côté l'OCP, et de l'autre le Syndicat national des travailleurs des phosphates, affilié à la CDT, la Fédération nationale du secteur phosphatier, affiliée à l'UNTM, le Syndicat démocratique des phosphatiers, affilié à la FDT, le Syndicat national des phosphates, affilié à l'UGTM) ont en effet procédé à la signature de la nouvelle Charte de dialogue social au siège du groupe à Casablanca. «Un événement historique pour les différentes parties prenantes, qui marque l'aboutissement d'un long processus entamé depuis plusieurs mois de concertations et de négociations entre l'OCP et ses partenaires sociaux pour poser les jalons d'un partenariat durable», indique le groupe dans un communiqué. La nouvelle charte définit le cadre d'action et de fonctionnement des différentes institutions représentatives du personnel, conformément aux dispositions du Code du travail, du statut du personnel des entreprises minières et des règles internes du groupe.