Cosumar se félicite du rendement de sa sucrerie dans la région des Doukkala. Le Groupe a enregistré pour la campagne 2015-2016 des résultats plus que satisfaisants. Avec près de 1,7 million de tonnes de betteraves réceptionnées et une richesse en sucre atteignant 18%, la production de sucre blanc a affiché un record de 232.000 tonnes cette année. C'est ainsi que Cosumar dresse le bilan de sa production au niveau de ladite région. «Ce résultat record a été rendu possible grâce à l'effort commun des agriculteurs représentés par l'Association des producteurs de betteraves, l'Office régional de mise en valeur agricole des Doukkala, les Chambres d'agriculture ainsi que les autorités, les transporteurs et l'ensemble des collaborateurs», explique à ce propos Cosumar. En analysant ces performances, Cosumar souligne que tous les indicateurs sont au vert. A cet effet, le rendement racinaire est de 85 tonnes betterave par hectare. Il a ainsi augmenté de 25% par rapport à la campagne précédente. Le sucre par hectare a atteint, pour sa part, les 14 tonnes. L'augmentation relevée, dans ce sens, est évaluée à 25% par rapport à la précédente campagne betteravière. «Comme prévu, ces résultats ont eu un grand impact et ont permis d'augmenter le revenu de l'agriculteur de 25% par rapport à la campagne passée», apprend-on de l'opérateur sucrier. Selon Cosumar, cette campagne sucrière illustre clairement l'apport du Plan Maroc Vert sur la filière de la betterave à sucre. La performance de production observée au titre de la campagne 2015-2016 n'est que le fruit des efforts engagés dans le cadre de la stratégie nationale agricole. Ceci s'est traduit notamment par une extension des superficies et une amélioration des revenus des producteurs. «Près de 75% de la superficie ont été semés, cette année, avant fin octobre ce qui a favorisé le démarrage précoce de la campagne d'arrachage initiée à partir du 8 avril», précise la Cosumar. La superficie emblavée est de 20. 000 hectares. La Cosumar confirme, dans ce sens, qu'elle a été semée dans de bonnes conditions, et ce grâce à la préparation du sol pour la maîtrise du labour et du lit de semence. «Ces bonnes conditions se sont poursuivies avec la généralisation de la semence monogérme et l'introduction de variétés tolérantes aux maladies les plus redoutables pour la culture, ainsi que la généralisation des semis mécaniques grâce aux semoirs de précision, ce qui a pu améliorer le rendement racinaire et la qualité de la betterave», relève-t-on de l'opérateur sucrier. Notons que la campagne betteravière a été marquée par l'introduction de nouveaux traitements qui se sont avérés efficaces pour lutter contre les mauvaises herbes. De même, les autorités agricoles de la région ont maintenu leur travail d'accompagnement et l'encadrement des agriculteurs particulièrement pour le suivi phytosanitaire de la culture. De par ces actions, les producteurs ont pu préserver la qualité de leur betterave, et ce jusqu'à l'arrachage.