Ce n'est un secret pour personne, la télévision joue un rôle prépondérant dans la promotion du sport. La force de l'image, les retransmissions en direct rapprochent beaucoup plus les téléspectateurs de la réalité du terrain que les autres médias. Ce n'est un secret pour personne, la télévision joue un rôle prépondérant dans la promotion du sport. La force de l'image, les retransmissions en direct rapprochent beaucoup plus les téléspectateurs de la réalité du terrain que les autres médias. Depuis la généralisation des chaînes satellitaires, tout évènement sportif de par monde arrive aux téléspectateurs dans les contrées les plus lointaines. Mais pour ce faire, les directeurs des chaînes de télévision déboursent un argent considérable pour les droits de retransmissions. Le coût de cette opération étant, bien sûr, amorti par les recettes publicitaires qui émaillent la retransmission de la compétition et qui génèrent des profits. Cependant le problème se pose d'une autre manière chez nos deux télévisions. La conception du sport reste très aléatoire ches les responsables des deux chaînes même si, depuis quelque temps, ils ont fourni quelques efforts. Mais la télévision d'Etat a longtemps couvert les évènements sportifs sans débourser un sou comme si la retransmission d'un match rendait service aux clubs. Or, comme tout le monde le sait, c'est le contraire qui se produit quand les caméras suppléent aux spectateurs qui préfèrent regarder le petit écran que de se déplacer au stade. Les caisses du club ont longtemps souffert de cette situation avant que les deux chaînes ne commencent à les compenser en signant des contrats avec le GNF et parfois directement avec les dirigeants de clubs. Le WAC et le Raja ont notamment signé des conventions de partenariat avec 2M pour la retransmission des matchs de championnat et des coupes d'Afrique. Mais les dirigeants de ces clubs, et notamment ceux du WAC, n'ont pas cessé de dénoncer le retard dans le paiement de leur dûs par les deux chaînes de télévision nationale. Il faut avouer que même le GNF n'arrive pas à s'acquitter de ses obligations financières envers les clubs qui souffrent le martyre pour terminer la saison. Mais si on comprend le Groupement qui vit une crise financière aiguë, il n'en est pas pour autant pour les deux chaînes publiques. Les contribuables versent assez d'argent dans leurs factures d'électricité pour que ces deux établissements publics paient leurs fournisseurs. À moins que les deux chaînes de télévision ne considèrent leur contribution comme une subvention aux clubs. Exactement comme l'Etat considère que le prélèvement de la redevance de la télévision sur une facture de la Lydec comme étant une facturation légale. Ce qui est tout à fait faux et inadmissible dans un Etat de droit. Le retard pris dans le paiement des clubs par les deux télévisions profite à la trésorerie de ces dernières et grève celles des clubs.