Latifa Raafat a réussi à faire vibrer le public par un cocktail de chansons en dialecte marocain. Elle a été très enthousiasmée de voir, tout au long de cet événement, le public chanter avec elle les plus belles chansons de son répertoire. Comme prévu, la deuxième soirée musicale a tenu, samedi 13 août, dans le cadre du douzième festival Twiza, toutes ses promesses en réussissant à rassembler des milliers de spectateurs. A l'affiche de cette soirée, les deux stars maghrébines Latifa Raafat et Cheb Khaled qui ont pu, grâce à leurs belles performances respectives, égayer encore plus l'ambiance nocturne à la corniche. Adulée et très appréciée par les Tangérois, la diva marocaine a fait son entrée sous de forts applaudissements. Latifa Raafat a réussi, comme à son accoutumée, à faire vibrer le public par un cocktail de chansons en dialecte marocain. Elle a été très enthousiasmée de voir, tout au long de cet événement, le public chanter avec elle les plus belles chansons de son répertoire telles que «Rani Jay», «Mghyara», «Kouna w kentou» et «Twahachtek Bezaf». Elle a tenu aussi à interpréter quelques morceaux du patrimoine musical marocain, dont «Alach Aghzali» (de feu Maati Benkacem). Et comme il avait été annoncé auparavant, c'est l'artiste algérien Cheb Khaled- qui participait pour la troisième fois à ce festival- a eu l'honneur de relayer, sur la scène Bab El Marsa, la diva de la chanson marocaine. Ovationné tout au long de la soirée, le roi du raï a essayé d'être à la hauteur des attentes du public, en interprétant une bonne partie de son répertoire. Il a pu, à cet effet, enflammer la foule par ses célèbres chansons comme «Chaba Bint Bladi», «Yamina Beslama» et «Melha Dik El Bayda». Outre Latifa Raafat et Cheb Khaled, le public a été au rendez-vous avec l'artiste kabyle Djura, qui a ouvert avec son groupe féminin (trio) les activités de cette même soirée sur la scène Bab El Marsa. Connue par sa voix aussi bien mélodieuse qu'envoûtante, cette artiste a réussi à enflammer l'assistance grâce à son répertoire de chants traditionnels kabyles pour défendre les droits des femmes et son identité berbère. Il est à noter que cette manifestation de quatre jours a été inaugurée, jeudi 11 août, par une soirée poétique, animée par le poète égyptien Hicham El Jakh. Connu dans le monde arabe par son célèbre poème «Le visa», il a réussi à rassembler un grand nombre de personnes, qui sont venues écouter ses beaux morceaux poétique, dont l'objectif principal est de traiter les problèmes des sociétés arabes. La programmation de ce festival s'est distinguée, le lendemain, par la participation du jeune chanteur tangérois Amine Temri (Alias Aminux), qui a réussi, grâce à ses nouvelles chansons aux couleurs et intonations chamali (comme Wayema), de provoquer une grande liesse à la scène Bab El Marsa. Il a été relayé, lors de cette même soirée, par le rappeur Mouslim, originaire aussi de Tanger, qui a pu conquérir le public grâce à son répertoire engagé, dont la célèbre chanson «Dmouaa Lhawma». Organisée par la Fondation du festival méditerranéen de la culture amazighe de Tanger, cet événement a connu, en plus des soirées musicales et artistiques, des conférences et des tables rondes, tenues autour de son objectif principal, qui est celui de faire, selon les organisateurs, découvrir la culture amazighe et de permettre la rencontre de celle- ci avec les cultures du reste de la Méditerranée, de l'Afrique et du monde.