Selon les anticipations des chefs d'entreprises opérant dans les secteurs du commerce de gros et des services marchands non financiers, le second semestre sera plutôt porteur. Finalement, l'année 2016 ne sera pas aussi maigre que l'on pensait. En effet, selon les anticipations des chefs d'entreprises opérant dans les secteurs du commerce de gros et des services marchands non financiers, le second semestre sera plutôt porteur. C'est ce qui se dégage de la note d'information sur les résultats des enquêtes de conjoncture auprès des entreprises relevant des secteurs du commerce de gros et des services marchands non financiers réalisées par le Haut-Commissariat au plan (HCP) au titre du 2ème trimestre 2016. Il en ressort donc que les opérateurs des deux secteurs sont plutôt optimistes. Stabilité chez les services marchands non financiers Pour le deuxième trimestre 2016, les deux tiers des chefs d'entreprises opérant dans le secteur des services marchands non financiers s'attendent à une stabilité de l'activité globale. Selon le HCP, cette stabilité est expliquée principalement, par la stagnation que connaîtraient les branches de «Télécommunications», de «Transports aériens» et des «Transports terrestres et transport par conduites» durant ce trimestre. En ce qui concerne la demande prévue pour le deuxième trimestre 2016, les deux tiers des patrons anticipent une stabilité. Aussi en matière d'emploi, la majorité des chefs d'entreprises prévoit une stagnation de ses effectifs pour le deuxième trimestre 2016. Concernant les performances du secteur au premier trimestre 2016, l'activité aurait affiché, selon plus de la moitié des patrons une hausse et plutôt une baisse selon 18%. Selon le HCP, cette nette amélioration aurait résulté de la hausse d'activité enregistrée au niveau des branches de «Télécommunications» et des «Transports aériens», alors que la baisse aurait été principalement enregistrée au niveau de l'«Hébergement». A noter que l'amélioration de l'activité globale des services marchands non financiers serait également accompagnée par une légère progression des prestations à l'étranger. Par ailleurs, les carnets de commandes du secteur ont été jugés d'un niveau normal par 81% des patrons et inférieur à la normale par 14%. Aussi, s'agissant de l'emploi, la majorité des chefs d'entreprises aurait déclaré une stagnation des effectifs. Dans ces conditions, le taux d'utilisation de la capacité des prestations (TUC) aurait accusé une diminution, en passant de 83% au 4ème trimestre 2015 à 81% au 1er trimestre 2016. Ça s'améliore pour le commerce de gros L'optimisme règne chez les grossistes. Ainsi leurs anticipations pour le deuxième trimestre 2016 révèlent une hausse du volume global des ventes selon 45% d'entre eux et plutôt une baisse selon 22%. Le HCP souligne que cette amélioration concernerait principalement les activités des «Autres commerces de gros spécialisés», du «Commerce de gros d'autres équipements industriels» et du «Commerce de gros de produits alimentaires, de boissons». Quant à l'emploi, 60% des chefs d'entreprises prévoient une stagnation des effectifs et 38% une hausse. Enfin, pour ce qui est des commandes à passer pour le deuxième trimestre 2016, les résultats de l'enquête révèlent qu'ils seraient d'un niveau normal selon 73% des chefs d'entreprises et inférieur à la normale selon 19% d'entre eux. A noter que l'optimisme n'a pas toujours été de mise chez les grossistes puisqu'au premier trimestre 2016, les résultats de l'enquête ont fait ressortir que les ventes sur le marché local dans le secteur du commerce de gros avaient subi une baisse selon 35% des patrons et une hausse selon 25%. Selon le HCP, cette légère diminution aurait été principalement attribuable à un ralentissement des ventes dans les «Autres commerces de gros spécialisés» et dans le «Commerce de gros d'équipements de l'information et de la communication». Quant à l'emploi, il aurait connu, selon 89% des chefs d'entreprises, une stabilité et selon 9%, une hausse. Sur un autre volet, les grossistes estiment que, compte tenu de la saison, leurs stocks se seraient situés à un niveau normal selon 64% d'entre eux, alors que 7% seulement jugent leur niveau supérieur à la normale. Aussi, la tendance observée des prix de ventes dans le secteur révèle, selon 69% des chefs d'entreprises, une stabilité, qui aurait été principalement enregistrée au niveau du «Commerce de gros de biens domestiques», du «Commerce de gros d'autres équipements industriels» et du «Commerce de gros de produits agricoles bruts et d'animaux vivants».