A l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse, qui sera célébrée le 17 juin, et en perspective de la tenue de la COP22, l'Unicef vient de lancer un appel pour une véritable concrétisation des engagements pris par la communauté internationale pour l'atténuation des effets des changements climatiques sur les enfants. L'Unicef au Maroc saisit cette occasion pour solliciter les différentes parties prenantes afin que l'enfant et l'impact du changement climatique sur ses droits soient pris en considération. Aujourd'hui, des centaines de millions d'enfants vivent dans les régions les plus exposées aux changements climatiques. Le Maroc fait partie aussi des pays impactés par les perturbations climatiques qui se traduisent par davantage de sécheresse, d'inondations, qui contribuent à la propagation croissante des principales causes des décès chez les enfants, à savoir la malnutrition et les maladies diarrhéiques. Les données mondiales montrent que près de 530 millions d'enfants vivent dans des zones où la fréquence des inondations est extrêmement élevée. Les analyses disponibles révèlent que 99% des décès attribués aux changements climatiques surviennent dans les pays en développement et les enfants représentent 80% de ces décès. «Nous devons reconnaître que les enfants et les jeunes ne sont pas de simples victimes et qu'ils peuvent jouer un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique», a souligné Regina De Dominicis, représentante de l'UNICEF au Maroc. La représentante a ajouté que «la voix des enfants et des jeunes doit figurer au premier plan du débat sur l'action pour le climat».