Plusieurs Marocains détenus à Tindouf, en Algérie, ont confirmé la véracité de tout ce qui figure dans le rapport de "France Libertés", assurant qu'ils avaient été obligés par "le polisario" de construire écoles, routes et infrastructures. Plusieurs Marocains détenus à Tindouf, en Algérie, ont confirmé la véracité de tout ce qui figure dans le rapport de "France Libertés", assurant qu'ils avaient été obligés par "le polisario" de construire écoles, routes et infrastructures. Dans des entretiens recueillis par l'envoyé spécial du journal espagnol "El Pais" à Tindouf, ces Marocains, qui sont détenus depuis plus de deux décennies dans les prisons de Tindouf, affirment qu'ils vivent dans de mauvaises conditions sanitaires et souffrent de malnutrition, surtout après la libération des médecins militaires marocains. Des prisonniers, victimes d'accidents de travail ou de maladies, ont des difficultés à se déplacer, ont-ils ajouté. Au total, 230 prisonniers Marocains sont entassés dans la prison de Lassiad, proche de Rabouni, dans le Sud-Ouest du désert algérien, que des journalistes étrangers ont visitée mardi dernier durant 40 minutes, rapporte "El Pais". L'hôpital de Rabouni, financé par le gouvernement régional de Navarre (Nord de l'Espagne) et l'agence espagnole de coopération internationale, a été, en effet, construit par les prisonniers de guerre marocains, relève le journal. Dans un rapport établi lors d'une mission de 15 jours en avril dernier dans les camps de Tindouf, la Fondation «France Libertés» a dénoncé les crimes de guerre commis par le Polisario contre des prisonniers de guerre marocains et décidé d'arrêter son aide aux mercenaires. A l'issue de cette mission, l'ONG fondée par Danielle Mitterrand, a également dénoncé le travail forcé auquel sont soumis les prisonniers marocains.