Holcim Maroc. Selon les responsables de l'entreprise, la hausse du chiffre d'affaires consolidé s'explique par la bonne tenue du secteur du bâtiment et des travaux publics. Le secteur des activités relatives au ciment suit une répartition territoriale sur la base d'une segmentation régionale. Du moins si l'on en juge par les derniers résultats des principaux opérateurs opérant sur ce marché. C'est ainsi qu'on peut relever quatre structures prépondérantes. Lafarge Ciments filiale du groupe Lafarge, compte à elle seule, une part de marché à hauteur de 41,5%. D'ailleurs, en matière de production, elle enregistre 37% sur le plan national. Ses activités sont présentes dans les villes de Casablanca, Meknès, Tanger et Tétouan. Ensuite avec ses 27,8% de parts du marché, viennent Ciments du Maroc, du groupe Italcementi et qui affichent un taux de 31% en matière de production nationale. Ses structures de production sont accueillies par la ville d'Agadir, celles de Marrakech et Safi. Et enfin, la filiale du groupe Holderbank, Holcim Maroc, dont la part de marché se monte à 21,7%, couvrant essentiellement les zones de Fès et d'Oujda. La petite dernière est Asment du groupe Cimpor, active à Témara et touche 9% du marché. Par ailleurs, la Fédération Marocaine du Ciment avait annoncé une croissance de la valeur ajoutée du BTP de l'ordre de 4,4%, durant l'année 2002. Une amélioration s'est déjà fait sentir, au terme du 1er semestre de cette année, selon les résultats publiés par Holcim Maroc. C'est ainsi que le chiffre d'affaires consolidé du groupe a enregistré un montant de 671 millions de DH. Une augmentation de 10,4% par rapport à la même période l'année précédente. Cette progression s'explique selon Holcim : «au maintien de la bonne orientation du secteur du bâtiment et travaux publics». Pour leur part, les volumes de vente relatifs au ciment se sont accrus de 6%, quant au béton prêt à l'emploi, c'est un taux de croissance de 17%, qu'il a enregistré ». Autre satisfaction d'Holcim Maroc. «Ce premier semestre a été satisfaisant au niveau de la maîtrise des coûts et de la performance de notre outil de production dans le segment », indique-t-on dans un communiqué. Toutefois, un bémol. La réduction des stocks de produits semi-finis et la consommation des stocks de combustibles acquis en 2001 s'est traduite par un résultat d'exploitation du groupe a baissé de 4,4% pour atteindre les 181 millions de DH contre les 190 millions de DH à fin juin 2001. Les autres raisons résident dans les prix élevés de ces facteurs de production. En effet, les bons résultats au cours du 1er semestre 2001, qui ont enregistré plus de 62% par rapport à 2000, n'ont pu être soutenus. Aussi, les conséquences se sont fait sentir au niveau du résultat net, dont la réduction s'est traduite par un taux 8% et affiche un montant de 142 millions de DH au 30 juin 2002.