L'Hôtel quatre étoile en construction sur le boulevard d'Anfa est la première implication de l'opérateur espagnol dans le domaine touristique au Maroc. Il y intervient à travers une association avec Omici, filiale de Somepi. L'information selon laquelle Omici, la filiale du groupe Somepi, opérateur dans le domaine de l'énergie, va s'associer à l'entreprise immobilière espagnole Fadesa dans l'opération de construction d'une unité hôtelière de 4 étoiles à Casablanca remonte à l'année dernière. Au moment où la stratégie de développement du secteur touristique au Maroc et les opportunités qu'il offrait aux investisseurs avaient commencé à être médiatisés. Ainsi fut séduit cet opérateur connu dans le monde pour être spécialisé dans le domaine du bâtiment. Pour préparer la plate-forme du partenariat, les deux entreprises, Omici et Fadesa en l'occurrence avaient convenu, en 2001, de donner naissance à une joint-venture, baptisée Actif Hôtel SA. Ses parts sont détenues à hauteur de 75% par Fadesa et 25% par Omici. Avec la signature récente de l'accord de partenariat, l'affaire prend une nouvelle ampleur. Selon les informations communiquées, l'hôtel, objet principal du partenariat a une capacité de 100 chambres. Sis sur le boulevard d'Anfa , il est construit sur une superficie de 5.500 mètres carrés s'ajoutant ainsi aux deux grands hôtels situés au niveau de cette artère. Mobilisant un investissement de 60 millions de DH, le projet en question ne fait que renforcer la présence de ce groupe espagnol (dont le chiffre d'affaires en 2001 a été de 372,62 millions d'euros) sur le territoire marocain. A noter qu'en 2000 déjà, cette entreprise espagnole avait remporté un marché de 330 millions de DH pour la construction de 1.500 logements à Rabat. En avril 2002, elle a débloqué un investissement de 33,6 millions d'euros pour la réalisation de ce chantier. C'est en effet dans le cadre de la politique mise en œuvre par les pouvoirs publics d'actions visant à faciliter l'accession à la propriété et l'amélioration des conditions de vie des couches sociales à revenus limités que le gouvernement a traité avec Fadesa, entre autres. La rumeur disait que le groupe immobilier espagnol Fadesa allait investir 108 millions d'euros au Maroc, soit l'équivalent de 900 millions de DH et qu'elle était à la recherche d'un terrain sur Marrakech pour un projet touristique. Convaincue des potentialités qu'offre la capitale économique en matière de tourisme et d'hôtellerie, Fadesa a, ne serait-ce que dans un premier temps, changé de cap pour axer son investissement sur Casablanca.