Le Congrès de pharmacologie à Fès a permis de jeter la lumière sur les nouveautés des différentes filières et de réhabiliter la médecine traditionnelle. Le deuxième Congrès panarabe de pharmacologie a ouvert jeudi dernier au Palais des congrès de Fès ses travaux avec la participation d'éminents spécialistes dans le domaine de la pharmacologie et d'enseignants universitaires de plusieurs pays arabes, d'Europe et des Etats-Unis d'Amérique. Lors de cette manifestation scientifique, le président de l'Union arabe de pharmacologie (AUPHAR), Essame Eddine Jalal a souligné l'importance de ce congrès scientifique qui constitue une plate-forme de rencontres entre les chercheurs d'horizons divers, en vue d'échanger les expériences et les idées dans le secteur de la pharmacologie. Et d'ajouter que cette manifestation, dont les assises se tiennent dans la capitale spirituelle du Royaume et auquel prend part une représentation académique d'une vingtaine de pays arabes, permettra la concrétisation des recommandations formulées dans le cadre du premier forum tenu dans la capitale égyptienne en décembre 1999. Et d'appeler, à cet égard, au renforcement et à l'activation des associations nationales arabes spécialisées en la matière, à la création de branches de formation en pharmacologie et au développement de la communication et des échanges d'informations et du savoir-faire entre les différents chercheurs. Le président de l'union arabe de pharmacologie a également exhorté les chercheurs scientifiques à oeuvrer dans le cadre d'une synergie, à la consolidation de l'Union arabe de pharmacologie pour qu'elle devienne un membre actif au sein de l'union internationale de pharmacologie. Pour sa part, Mme Badia Lyoussi, présidente de l'Association «Espace sciences et vie» et membre du comité d'organisation, a précisé les objectifs du congrès qui selon elle permettra de mettre en lumière les nouveautés des différentes filières de pharmacologie et réhabiliter la médecine traditionnelle.