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La Syrie dans le collimateur
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 10 - 10 - 2003

Washington accuse Damas de soutenir le terrorisme et évoque l'occupation du Liban. Le scénario de l'Irak est en train de se reproduire.
La Syrie est dans le collimateur. En effet, les Etats-Unis d'Amérique ne cessent d'accuser Damas de soutenir le terrorisme. Et dernièrement, les décideurs américains évoquent la question de l'occupation du Liban. Ces deux accusations sont suffisantes pour Washington pour une intervention militaire. C'est le même scénario qu'en Irak qui est en train de se reproduire. Il faut dire que l'Administration américaine est décidée à fléchir tous ceux qui pourraient provoquer un quelconque dérangement pour l'Etat sioniste d'Israël. En d'autres termes, les Américains, qui soutiennent inconditionnellement les Israéliens, provoquent des problèmes avec les voisins de son 51ème Etat, Israël, en les accusant de terrorisme, fermant ainsi l'œil sur le terrorisme d'Etat du Premier ministre israélien Ariel Sharon. Washington vient de soulever la question de l'occupation du Liban par la Syrie, mais elle ne fait pas de même pour la question des Palestiniens qui ne cessent d'appeler la communauté internationale, l'ONU et toutes les forces éprises de paix dans le monde pour défendre leur juste cause. Politique de deux poids deux mesures, par excellence. Dans la politique étrangère de la Maison Blanche, les intérêts de l'Amérique passent avant les droits de l'homme, le droit des peuples et le droit international. La loi du plus fort. En Irak, le Président américain a déclenché la guerre sans l'aval de l'ONU et malgré la condamnation de la communauté internationale. La politique des USA envers la Syrie aujourd'hui va dans le même sens. Ils passent par le Conseil de sécurité pour arracher une résolution, des sanctions ensuite et enfin les opérations militaires. Au cas où le Conseil de sécurité, comme fût le cas en Irak, ne donne pas l'aval pour une intervention militaire, les décideurs américains optent pour la force et avancent la lutte contre le terrorisme. Mercredi, la Maison Blanche a levé son opposition à une résolution, adoptée par une commission du Congrès, qui prévoit des sanctions contre la Syrie accusée de soutenir le terrorisme.
La Commission des relations internationales de la Chambre des représentants, à majorité républicaine, s'est prononcée par trente voix contre deux en faveur d'une résolution prévoyant des sanctions notamment économiques contre la Syrie. Si elle est adoptée, « cette loi adressera un message à Damas et au monde selon lequel les Etats-Unis tiendront pour responsables les pays qui soutiennent des groupes terroristes », a déclaré le représentant démocrate Eliot Engel, co-auteur de cette résolution.
Le texte, intitulé « loi pour la responsabilité de la Syrie et sur la souveraineté du Liban », prévoit aussi de contraindre Damas à mettre fin à l'occupation de ce pays. Bien que des projets de loi prévoyant des sanctions contre la Syrie fassent l'objet depuis deux ans d'un large soutien bipartite tant à la Chambre qu'au Sénat. La Maison Blanche et le département d'Etat avaient toujours fait pression sur les dirigeants du Congrès pour les dissuader de les soumettre au vote. Par ailleurs, le projet de résolution que la Syrie a soumis au Conseil de sécurité de l'ONU pour obtenir une condamnation du raid israélien mené dimanche sur son territoire s'est heurté aux exigences divergentes des Européens. Les quatre pays de l'Union européenne qui siègent actuellement à la table de l'exécutif onusien, la France, la Grande-Bretagne, l'Espagne et l'Allemagne, souhaitent que le texte syrien soit plus nuancé.
Mais si Londres réclame que le texte condamne également l'attentat-suicide qui a fait 19 victimes samedi à Haïfa, Paris demeure silencieux sur cette question. Selon des diplomates arabes, l'ambassadeur de Syrie à l'Onu, Fayçal Mekdad, a déclaré mercredi lors d'une réunion à huis clos que son gouvernement ne pourrait accéder à la requête britannique et a jugé la position de la France plus acceptable.
Le changement d'attitude de l'administration américaine et ce, quelques jours après un raid de l'aviation israélienne en territoire syrien, marque un net durcissement de la politique des Etats-Unis. Cela revient à dire que la Syrie ne sert plus les intérêts des Américains dans la région. Il faut alors écarter le régime en place par une intervention militaire et installer une équipe qui serait aux ordres de Washington. Les intérêts pétroliers des Américains dans la région obligent. Après l'Irak, viennent la Syrie et l'Iran. Les Etats-Unis orchestrent en parallèle les menaces contre ces deux pays.


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