Le protocole d'accord relatif à l'usage de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques entre le Maroc et les Etats-Unis a été renouvelé. Sa durée se proroge jusqu'en 2021. Les gouvernements marocain et américain ont relifté le protocole de l'accord de 1980, relatif à l'usage de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, le 9 août dernier. Qualifié de «nouvelle convention» par le communiqué émanant de l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique au Maroc, elle porte sur la coopération dans le domaine de l'utilisation des techniques nucléaires à des fins non belliqueuses. Entré en vigueur le 16 mai 1981, pour une durée de 20 ans, le présent protocole d'accord étendra cette période jusqu'au 16 mai 2021. Tous les 5 ans, par tacite reconduction, l'accord sera reconduit. Ce document comprend un certain nombre de dispositions qui posent les assises d'un cadre juridique essentiel à la coopération nucléaire dans le domaine civil entre les deux pays. Les applications de la convention visent notamment les activités scientifiques, industrielles, médicales et agricoles. Concrétement, c'est d'une reconduction qu'il s'agit ; car en dehors du dispositif légal établi, elle installe cette coopération dans un esprit de continuité. Aussi, les travaux de la compagnie américaine «General Atomics» prennent un nouvel élan. Elle complétera la construction du premier réacteur nucléaire du Centre National de l'Energie des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN) au Maroc au sein de son Centre d'Etudes Nucléaires de la Maâmora (CENM). Leader dans le monde en matière de conception et de construction des réacteurs, General Atomics fera profiter le Royaume de sa technologie avancée dans les recherches scientifiques. Par ailleurs, cette intervention américaine s'exercera également pour «l'exécution d'activités de recherche avancée sur les matériaux ainsi que sur la formation locale des ingénieurs».