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Toute la démocratie, mais rien que la démocratie
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 22 - 08 - 2002

À l'occasion de la commémoration du 49 ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, S.M. le Roi, après avoir souligné qu'il ne pouvait y avoir de démocratie pour les non-démocrates, a mis l'accent sur l'importance cruciale du rendez-vous électoral du 27 septembre. Il a appelé les partis politiques à favoriser l'émergence de nouvelles élites compétentes et crédibles pour un meilleur ancrage de la démocratie dans notre pays.
Le ton est donné. Les termes clairs et les objectifs définis. Le discours royal du 20 août est porteur de messages. Et pas des moindres. Et comme une démocratie ne peut être construite sans démocrates, il était clair que S.M. le Roi ne peut qu'en faire une profession de foi et un engagement ferme: «nous entendons faire de la légitimité démocratique un paramètre pour la conduite à tenir à l'égard des partis politiques et ce, dans le cadre d'un paysage politique sain où toutes les sensibilités politiques nationales puissent se positionner et occuper leur place effective.
Ce paysage devrait s'appuyer sur des pôles qui se déclinent clairement et qui fédèrent des courants politiques proches par la cohésion de leurs orientations, un paysage ne laissant aucune place à ceux qui se réclament de la démocratie à seule fin de la confisquer. Car, faut-il le rappeler, il n'y a pas de démocratie pour les non-démocrates.»
Il n'y a certes pas de place pour les non-démocrates dans une démocratie, il n'y a pas de place non plus pour les extrémistes de tous bords. Cela ne veut pas dire qu'une forme d'Etat d'exception serait à l'ordre du jour ou que la justice soit relégué eau second plan, après des mesures d'exception. Les règles de la démocratie doivent fonctionner normalement, et ceux qui refusent de s'y soumettre seront en face de la justice comme fondement de la démocratie.
Tout cela relève de la nouvelle notion de citoyenneté à laquelle appelle le Souverain. Une citoyenneté dans le sens noble du terme, qui fait des citoyens de véritables acteurs dans la vie de la cité. En clair, une citoyenneté active et agissante. C'est dans cet état d'esprit que l'on relève l'hommage du souverain à la société civile et à son action. «Je tiens, à cet égard, à rendre hommage au rôle important que joue la société civile pour consolider et ancrer les valeurs de citoyenneté active et efficiente; et j'engage, à cette occasion, les différents organes d'information à mobiliser, pour ce noble objectif, tous les moyens dont ils disposent», a notamment dit S.M. le Roi.
Et il est clair que ces derniers temps, on a l'impression que le débat est dans les médias au lieu qu'ils ne soit le reflet des discours politiques les plus diversifiés et émanant de toutes les tendances.
Mais, malheureusement, ce qui domine le plus, ce sont les reglements de compte qui deterrent l'histoire avec la pelle de la vengence et remuent le présent avec les armes de l'exclusion et du dérapage incontrolé.
Une perte d'energie qui travestit le rôle de la presse dans son accompagnement de ce processus, comme l'a évoqué pertinemment S.M. le Roi. S'il est primordial que l'État et l'ensemble des pouvoirs publics assument leur rôle, tel que défini par les lois en vigueur, et s'il est important aussi que les acteurs politiques assument le leur, il est aussi primordial que le citoyen assume le sien . Sinon, l'équation ne sera jamais résolue. La démocratie a des bases claires et des acteurs définis. Si l'un ou l'autre faillit à sa mission de démocrate, tout l'édifice démocratique se trouve menacé. Et c'est là, bien entendu, que trouve toute sa signification ce passage du discours royal : «que le citoyen porte un choix libre et conscient sur ceux qui sont appelés à gérer les affaires publiques en son nom, voilà la règle d'or de toute démocratie. C'est dire que les élections constituent un véritable test à l'aune duquel se mesure la citoyenneté.» Si les hauts responsables nommés par dahir peuvent être démis de leur fonction «s'ils viennent à faillir à leur mission», ce n'est pas le cas pour les élus qui, par la voie des urnes, ont mandat dont la durée est celle de la législature. C'est là que le choix des électeurs doit être pertinent et éviter de porter au poste de parlementaires ou d'élus communaux des personnes qui les trahiront le jour d'après. Et comme l'a souligné le souverain, «l'élite émanant d'élections se distingue par les vastes prérogatives qu'elle détient suite à l'élargissement des compétences des conseils représentatifs et par la nécessité d'attendre la fin du mandat de ces élus qui s'étale sur des années avant de pouvoir les récompenser ou les sanctionner». C'est dire que notre pays s'engage dans une nouvelle phase de la consolidation de la démocratie. L'engagement royal pour des élections propres et ses directives aux autorités pour veiller au bon déroulement des consultations électorales sont une donnée essentielle dans cette entreprise. Les citoyens sont appelés à faire du rendez-vous électoral du 27 septembre une véritable fusion avec la démocratie. Pour cela, l'esprit de citoyenneté doit prévaloir. C'est une condition sine qua non pour aspirer à une vraie démocratie…


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