• À tour de rôle, les titres de la presse algérienne se relaient pour faire le sale boulot pour orchestrer l'escalade entre le Maroc et l'Algérie. Cette fois-ci, c'est un quotidien baptisé «Le courrier» qui a été actionné pour donner corps à ce qui est une désinformation grandeur nature. • En réaction à cette grotesque provocation, Ahmed Lahlimi Alami développe le concept opératoire de la claustrophobie algérienne. Quant au leader de l'Istiqlal, Abbas El Fassi, il fait état de la panique qui prévaut à Alger depuis que le Maroc a adressé un mémorandum au secrétaire général de l'ONU. La presse algérienne poursuit sa campagne diffamatoire à l'encontre du Maroc et son matraquage anti-marocain visant à provoquer et à fomenter un climat de tension entre l'Algérie et le Royaume. Orchestrée par le pouvoir algérien, cette campagne a un objectif précis et bien défini avec un planning minutieusement choisi dans le but d'avoir le plus grand impact possible notamment la déstabilisation de la position légitime du Maroc sur la question de son intégrité territoriale. Mais, à vouloir être un bon exécutant des ordres, la presse algérienne a tendance le plus souvent à aller trop loin ce qui fait qu'elle verse dans le ridicule. Ainsi, à en croire cette presse, le Maroc se trouve dans une situation d'instabilité totale, l'affaire du Sahara serait perdue au niveau diplomatique, politique et même militaire. Bref, la presse algérienne veut faire croire à l'opinion publique algérienne que le Maroc a perdu la "guerre" face à l'Algérie. Une guerre qui n'existe d'ailleurs que dans l'imaginaire de ceux qui s'obstinent à en entretenir la chronique. Exemple de cette paranoïa chronique : un quotidien algérien est allé jusqu'à affirmer qu'un détachement militaire marocain aurait été arrêté par l'armée algérienne à quelques kilomètres de Tindouf au sud-ouest de l'Algérie. Avec un titre à la Une annonçant que "400 soldats marocains ont été interceptés à Tindouf", le quotidien algérien de langue française " Le Courrier" a affirmé dans son édition du lundi 4 octobre, qu'un détachement de l'armée marocaine, formé par 400 soldats et officiers, a été intercepté près de Tindouf. Le journal algérien ajoute que ces militaires marocains "armés jusqu'aux dents, ont déclaré aux autorités algériennes qu'ils s'étaient retrouvés" en Algérie "par erreur". Ce quotidien algérien va d'ailleurs plus loin dans ses divagations en prétendant que l'armée marocaine serait en train de se déployer le long de la frontière maroco-algérienne. "Un important mouvement militaire marocain est observé, en ce moment, au niveau du tracé frontalier de la région ouest", prétend Le Courrier ajoutant que, du côté algérien, "de nombreuses tentes du groupement des garde-frontières de la ville (Tindouf) sont alignées le long du tracé". Pire encore, ce quotidien affirme que "des sources bien informées" lui auraient confirmé "qu'un état d'alerte général avait été décrété de Tindouf à Port-Bay" suite à une "incursion d'un détachement militaire marocain en territoire algérien, du côté de Tindouf". S'agissant des circonstances dans lesquelles, les soldats marocains ont été interceptés, le journal algérien précise que le détachement marocain aurait été "intercepté" et "neutralisé" par les "garde-frontières" algériens. Le Courrier prétend que "les soldats marocains ont déclaré aux autorités algériennes qu'ils s'étaient retrouvés par erreur" sur le territoire algérien et que "leur mission était de rejoindre les FAR stationnées dans le sud du Maroc". Le moindre que l'on puisse dire de ces "informations" est qu'elles illustrent l'irresponsabilité et la légèreté qui caractérisent le traitement réservé par la presse algérienne au Maroc, un pays voisin. Car, pour qu'un journaliste puisse écrire qu'un détachement militaire marocain composé de 400 soldats et officiers se soit égaré et qu'il ait été intercepté par des gardes-frontières à quelques kilomètres de Tindouf dans le territoire algérien, c'est qu'il est arrivé à un stade paranoïaque avancé et que son cas soit vraiment désespéré. D'ailleurs, le Maroc a affirmé que les informations rapportées par Le Courrier "sont dénuées de tout fondement". Contacté par l'agence MAP, l'Etat-major Général des Forces Armées Royales (FAR) a démenti, hier, "l'information parue le même jour dans un journal algérien selon laquelle un détachement de l'Armée marocaine a été intercepté près de Tindouf". L'Etat-major Général des FAR a aussi " démenti catégoriquement toute sortie d'éléments des Forces Armées Royales hors du territoire national". Mais les délires de la presse algérienne ne se limitent pas à l'aspect militaire de la question. Elles concernent aussi la diplomatie. Le même journal affirme dans la même édition que l'Iran, la Turquie et le Nigeria s'apprêtent à reconnaître la fantomatique république sahraouie (RASD). " L'Iran s'apprête à reconnaître officiellement la république sahraouie", a écrit hier ce journal ajoutant que "d'autres pays, après l'Afrique du Sud, s'apprêteraient, annonce-t-on à Alger, à faire le même geste ou à réviser leur position sur le conflit" du Sahara. "La Turquie et le Nigeria pourraient le faire dans les prochains jours", prétend le quotidien algérien avant d'ajouter que "la France elle-même, jadis favorable aux thèses marocaines, a révisé sa position". Ainsi, pour ce quotidien et pour la presse algérienne en général, le Maroc aurait perdu toutes "les batailles" diplomatiques et militaires et qu'il serait acculé à se retirer de ses provinces du Sud. En fait, il ne s'agit que de fantasmes que le pouvoir algérien tente de réaliser en vain depuis plus de trois décennies. Ce qui explique peut-être le recours à ce genre de manipulations des médias algérois. Car, seule la frustration peut conduire à ce genre de comportement. Il faut d'ailleurs avouer que, pour aller jusqu'à commander à un journal un article avec un titre à la Une annonçant la neutralisation d'un détachement militaire marocain et la capture de 400 soldats et officiers des FAR, il faut être vraiment schizophrène.