Le mémorandum adressé le 24 septembre par le Maroc au secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, remet les pendules à l'heure au sujet de l'affaire du Sahara marocain. Le mémorandum adressé le 24 septembre par le Maroc au secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, remet les pendules à l'heure au sujet de l'affaire du Sahara marocain. Dans ce document clair et précis qui retrace les longues et différentes péripéties de ce litige factice, Rabat montre par des faits clairs et indéniables comment l'Algérie s'est employée à “ contrarier systématiquement le parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume“. L'activisme d'Alger s'est traduit ainsi depuis plus d'un demi-siècle par le soutien financier, logistique et diplomatique au front polisario qui s'entête à revendiquer les provinces du Sud où il veut créer un État indépendant. En fait, les autorités marocaines à travers ce mémorandum n'ont fait que rappeler une évidence qui crève les yeux : le pouvoir algérien s'est mis en tête depuis 1973 de livrer la guerre d'une manière obsessionnelle à son voisin par polisario interposé en utilisant à fond sa machine diplomatique dopée par les pétrodollars. A telle enseigne qu'il a pris fait et cause pour la fantomatique RASD après l'avoir créée dans le seul but de gêner la marche du Maroc. C'est cela la vérité vraie. Tout le reste n'est que manœuvres, duplicité et mensonges. Il n'y a ni peuple sahraoui, ni décolonisation, ni autodétermination, ni puissance occupante… Il n'y a que le Maroc qui se bat avec le peu de moyens dont il dispose contre un ennemi instrumentalisé pour réaffirmer sa souveraineté sur son Sahara où il est du reste chez lui et le restera. C'est dommage que la communauté internationale ait été embarquée dans ce pseudo-conflit dont les données ont été faussées dès le début par ceux qui l'ont fabriqué. Les populations des camps de Tindouf en territoire algérien ne sont pas des réfugiés comme le prétend la clique à Abdelaziz. Ce sont des séquestrés privés de liberté de parole et de mouvement. L'ONU et le HCR seraient édifiés s'ils décidaient à restituer à ces victimes le droit intégral de choisir leur destin. Ils verront tout de suite dans quelle direction le mouvement des hommes va s'opérer. Alors démystifions cette supercherie. À la bonne foi du Maroc sur cette grosse arnaque répond systématiquement la duplicité de l'Algérie. La solution politique acceptée par Rabat et soutenue par nombre de capitales occidentales participe justement de cette volonté marocaine de sortir définitivement de l'impasse. L'Algérie doit cesser de parrainer cette mascarade où elle n'a a priori à être ni observateur, ni partie intéressée, ni quoi que ce soit. Un autre rôle de ce pays voisin serait le bienvenu s'il s'inscrit dans un cadre neutre visant à travailler pour résoudre cette crise factice dans un esprit sain et objectif. C'est la seule condition pour faire prendre au dossier un virage nouveau et salutaire qui permettrait de mettre en œuvre une solution juste et équitable dans les provinces du Sud.