Les passionnés des airs latinos trouveront bien leur compte avec le concert de Kendji Girac, prévu le 24 mai, dans le cadre du 15ème festival Mawazine Rythmes du monde qui se tiendra du 20 au 28 mai à Rabat et Salé. L'artiste, attendu sur la scène de l'OLM Souissi, est connu pour son alliage des airs flamenco et latinos aux paroles françaises, comme l'illustre sa chanson «Les beaux yeux de la mama». Comme il maîtrise à la perfection les sonorités métissées, lui qui fait se côtoyer à merveille guitare gipsy et inspirations actuelles à coups de funk et de rap-électro. «Pour sa première apparition à Mawazine, le jeune gitan démontrera toute l'étendue de son talent, à l'image de son triomphal début de carrière», estime l'association Maroc Cultures, initiatrice de l'événement, en rappelant que son premier album s'est vendu à 1,3 million d'exemplaires et son deuxième album Ensemble est déjà disque de Diamant. La prestation de Kendji Girac sera précédée par celle de Maîre Gims, qui se produira le 23 mai dans le même espace. «Un habitué du festival», rappellent les initiateurs. Après son concert remarquable en 2013, Maître Gims sera, selon la même source, de retour «pour un show plus spectaculaire que jamais». Connu du grand public pour faire partie du groupe Sexion d'Assaut, le chanteur marque sa différence dans l'univers du rap français par sa voix puissante et reconnaissable. Entre «J'me titre», «Mon cœur avait raison», «Bella», «Sapés comme jamais», etc., Maître Gims demeure le rappeur qui vend le plus de disques en France. Tels sont, pour l'heure, les artistes révélés par les initiateurs qui annonceront très prochainement d'autres noms qui animeront le festival qui s'étalera sur 9 jours avec un accès gratuit à 90% des concerts. «Une chose est sûre : le Maroc sera cette année encore le centre de la musique mondiale !», enchaînent les initiateurs en allusion à la pérennité de ce festival après plusieurs appels à son annulation. Pour rappel, la dernière édition a réuni plus de 2,65 millions de festivaliers. Un chiffre que les organisateurs aspirent indéniablement à préserver, voire dépasser.