Le conseil consultatif fédéral s'est mis d'accord lors de sa dernière réunion sur la nécessité d'une reforme de la gestion de football. Génial ! Cette réunion s'est déroulée samedi dernier, autrement en pleine phase finale de la coupe du monde. Comme s'il existait une relation de cause à effet entre la reforme de notre football et le mondial asiatique. Le conseil consultatif fédéral s'est mis d'accord lors de sa dernière réunion sur la nécessité d'une reforme de la gestion de football. Génial ! Cette réunion s'est déroulée samedi dernier, autrement en pleine phase finale de la coupe du monde. Comme s'il existait une relation de cause à effet entre la reforme de notre football et le mondial asiatique. À moins que la nostalgie de la participation à la coupe du monde n'ait poussé les membres fédéraux à se réunir en urgence. Il faut reconnaître que cette réunion a été intéressante à maints égards. D'abord, elle a rassemblé les grandes personnalités de notre football, à commencer par le ministre de la jeunesse et des sports, du président de la FRMF, des présidents de ligues et même des journalistes. Ensuite, et c'est le plus important, tout ce petit monde des grands a eu le génie de découvrir que notre football a besoin d'une réforme. Super génial ! D'autant plus que cette inspiration a fait l'unanimité dans les esprits de cette respectable assemblée. On peut dormir tranquillement, notre football ira mieux avec la stratégie qui a été concoctée par nos experts assermentés. Mieux encore, et c'est la plus grande trouvaille de cette réunion bénie, nos responsables ont découvert que les failles de notre football viennent des pouvoirs publics. L'équation est résolue : sans la mise à contribution massive du budget de l'Etat, aucun développement de cette discipline n'est possible. Autrement dit, il faut que l'Etat pallie la carence des infrastructures sportives, la formation de l'encadrement technique, la refonte de la fédération, la correction de la gestion des clubs et la recherche des ressources financières. Il faut convenir que personne, à part ce panel de spécialistes, ne connaissait avant samedi ce diagnostic aussi précis que pertinent. C'est incroyablement génial. Le seul problème réside dans l'échéancier réservé à ce projet qui ne semble pas faire l'unanimité autour de lui. Du moins entre le président de la fédération et son secrétaire général qui ne semblent pas parler le même langage. Le premier affirme que la saison 2002/ 2003 sera celle da la mise à niveau du football national. Le deuxième a déclaré que cette mise à niveau nécessite une phase transitoire de quatre ans qui débutera la saison 2003/2004. Il y a erreur quelque part, mais comme on a tendance à faire confiance à la discipline du Général de corps d'armée, il vaut mieux prendre sa parole en compte. Sinon, c'est la déroute dans la stratégie du verbiage.