SM le Roi remercie le Président panaméen suite à la décision de son pays de suspendre ses relations avec la RASD    Un projet de loi sur les cryptomonnaires « actuellement dans le circuit d'adoption », assure Jouahri    Malgré le recul des ventes domestiques, OCP améliore ses chiffres grâce aux exportations    Société Générale: un produit net bancaise en hausse de 4,36% à fin septembre    Trump veut imposer des droits de douane de 25% sur les produits canadiens et mexicains    Russe, Français ou Espagnol : quel sous-marin remportera les faveurs de la marine marocaine ?    L'Intérieur alloue près de 2 MMDH à la valorisation des déchets ménagers    Aziz Akhannouch s'entretient à Rabat avec son homologue de la RDC    Le ministère de l'Economie et des finances publie le Budget citoyen du PLF-2025    Five Moroccan teams compete at World Robot Olympiad in Izmir    Décès de Gilles Devers, l'avocat du Polisario auprès de la Justice européenne    Bourita : "Sous la conduite de SM le Roi, le Maroc ne s'est pas contenté de faire l'éloge du dialogue des civilisations, il l'a incarné"    La Police espagnole salue le rôle déterminant du Maroc dans le succès du coup de filet antiterroriste conjoint    ONU : Omar Hilale élu président de la 6è Conférence sur le désarmement au Moyen-Orient    Gaza : SM le Roi appelle à un cessez-le-feu immédiat et durable    RCA-FAR : Pas de carte du Royaume sur le maillot du Raja ce soir !    La famille royale en balade dans les rues de Paris    L'Algérie, une haine maladive qui s'est affranchie de tout    Raja : L'Algérien Yousri Bouzok a refusé de jouer avec le maillot floqué de la carte du Maroc    Partenariats de l'UA : Le Maroc veut éviter les polémiques politiques inutiles    Moroccan Saad Abid wins Social Impact Award at 2024 Global Entrepreneurship Festival    Le taux de généralisation de l'éducation préscolaire atteint 83% durant l'année scolaire 2024-2025    Vague de froid au Maroc : 872.000 personnes ciblées par le Plan national    Températures prévues pour le mercredi 27 novembre 2024    Algeria acts to counter potential Iran-Morocco rapprochement    Une délégation de l'armée marocaine visite le porte-avions USS Harry S. Truman au large d'Al-Hoceïma    À Tokyo, Karim Zidane défend le Maroc en tant que destination sûre des investissements    Le Maroc envisage de lever l'interdiction sur les cryptomonnaies et mettre en circulation une devise numérique nationale    Marrakech : un Franco-Algérien réclamé par Interpol arrêté    Le parquet antiterroriste algérien soupçonne Boualem Sansal d'être «un agent d'influence» au service du Maroc    Une délégation des FAR en visite du porte-avions USS Harry S. Truman au large d'Al Hoceima    Israël-Hezbollah : éventuel cessez-le-feu, l'ombre de Gaza persiste    Les Trésors du Terroir marocain à l'Honneur au Salon ADIFE d'Abu Dhabi    "Les Marocains sont laïques" : Ahmed Taoufiq critiqué après son échange avec un ministre français    Zagora : L'aide financière dédiée à la reconstruction des logements touchés par les inondations arrive    Le Roi Mohammed VI, le Prince Moulay El Hassan et la Princesse Lalla Khadija à Paris    RCA-FAR: Le maillot officiel des Verts étant floqué de la carte du Maroc, l'Algérien Yousri refuse de jouer avec !    MAMHKOUMCH : Campagne nationale contre les violences technologiques faites aux femmes    Dopage. 6 ans de suspension pour l'athlète Kényane Anyango    Cinéma. Le Kilimandjaro sous le feu des projecteurs    Ligue des Champions UEFA /J5 : Bayern - PSG, la grande affiche de ce soir !    Championnats Arabes Amateurs de Golf. Le Maroc triomphe    Rencontres : la philosophie au rendez-vous    Ahmed Spins, le fils Akhannouch sur la scène de Coachella 2025 en Californie    Festival du Cinéma des peuples : "Gray Days" d'Abir Fathouni remporte le Grand Prix    Interview avec Asma Graimiche : « Il est nécessaire d›intégrer la critique de cinéma aux programmes universitaires »    Mode. Le caftan marocain fait sensation à Séville    Taznakht : Clôture en beauté pour le Festival du tapis d'Aït Ouaouzguit    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Éditorial : L'école des fans
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 29 - 09 - 2003

Jusqu'à quel point le pouvoir peut-il changer les gens surtout chez nous où son bénéficiaire passe d'un extrême à un autre ? Le socialiste Fathallah Oualalou en sait quelque chose, lui, qui avait pendant des années animé l'enceinte du Parlement pendant la lecture des budgets.
Jusqu'à quel point le pouvoir peut-il changer les gens surtout chez nous où son bénéficiaire passe d'un extrême à un autre ? Le socialiste Fathallah Oualalou en sait quelque chose, lui, qui avait pendant des années animé l'enceinte du Parlement pendant la lecture des budgets. L'opposant d'hier avait le savoir-faire d'un économiste émérite, la subtilité d'un politique avéré conjuguée à une éloquence appuyée du brillant professeur universitaire qu'il est. A tel point que sa verve plaisait à tout le monde et dérangeait naturellement ses adversaires politiques et surtout les ministres des finances successifs. Personne ne peut oublier ses critiques aussi acerbes que convaincantes sur le plan d'ajustement structurel et le respect religieux des équilibres fondamentaux. Oualalou détestait ainsi toutes les recettes financières prônées aux pays en difficulté budgétaire par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Il a fallu qu'il devienne ministre pour opérer un changement de fond en comble qui l'a poussé à tisser une amitié indicible avec ces deux institutions mondiales. Lesquelles viennent de lui rendre la pareille en lui décernant la palme de la discipline budgétaire parmi un club restreint de ses homologues du monde entier. Ce qui n'est pas une sinécure pour un ministre de chez nous qui doit être fier de cette distinction même si sa signification va à l'encontre de ses anciennes convictions. Sauf que la nouvelle philosophie économique de Oualalou n'a jamais été salvatrice dans un pays en voie de développement. Bien au contraire, l'application à la lettre de la rigueur budgétaire du FMI et de la BM, a été souvent à l'origine de plusieurs crises sociales à travers le monde. Tout simplement parce que l'équilibre budgétaire signifie austérité, réduction de subventions étatiques, manque d'investissement, chômage et toute la misère qui s'en suit. Depuis l'arrivée du gouvernement d'alternance en 1998, Oualalou, devenu ministre de l'Economie et des Finances, n'a rien apporté de nouveau par rapport à ses prédécesseurs. Sauf qu'il a appliqué la même rigueur budgétaire en tablant sur les recettes exceptionnelles de privatisation réussies comme celles de Maroc Telecom et la Régie des tabacs. Mais l'exception de quelques ressources financières suppose un équilibre budgétaire limité dans le temps. Pis encore, si l'on y ajoute la réduction de quelques impôts prévue dans la loi des finances 2004, on ne sait comment cette moins-value sera comblée dans les prochains exercices. D'autant plus que ces recettes ne se traduisent pas sur le terrain social par une augmentation des investissements publics dont le montant reste stationnaire. Des chiffres qui ne suivent pas les chamboulements politico-sociaux qui ont suivi les attentats de 16 mai et la stratégie de proximité notamment en matière de résorption des bidonvilles par la promotion du logement social. Quand on sait que le Maroc se déploie pour l'organisation de la coupe du monde, on ne sait quelle part d'investissement a été réservée pour remplacer les maquettes par des stades en béton.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.