C'est une nouvelle race d'hommes d'affaires et de technocrates forgée par un parcours académique solide et confirmé sur le terrain par une carrière riche qui a vu ses efforts récompensés par la distinction royale. C'est une nouvelle race d'hommes d'affaires et de technocrates forgée par un parcours académique solide et confirmé sur le terrain par une carrière riche qui a vu ses efforts récompensés par la distinction royale. Un Mustapha Bakkoury de la CDG a en commun avec Nouredine Bensouda de la Direction des Impôts, cette même approche d'un administrateur qui gère les affaires publiques avec la casquette du privé. C'est grâce à cette vertu que Said Al Hadi, également distingué, a réussi le pari de traduire en si peu de temps (certains réclamaient des études supplémentaires) et dans une louable discrétion, les immenses plans du port de Tanger-Med en chantiers. Après une mission laborieuse à la CNSS, Abdelamajid Tazlaoui, promu au poste de directeur général adjoint de la Samir, appartient aussi à cette école des nouveaux administrateurs très à l'aise dans leurs rapports avec les investisseurs. Il s'agit d'acteurs dynamiques, capables de prendre des risques sur le terrain. Des hommes dynamiques, pas forcément jeunes, mais à l'opposé des vieilles pratiques de rentes, loin des scandales économiques et financiers, et qui pratiquent l'investissement. Certains observateurs ont vu, dans cette distinction, une passation de témoin, et un coup de grâce porté à l'esprit corporatiste qui mine certaines associations, des fédérations et même des confédérations. Ceux qui ont été distingués ont en commun ce caractère de briller plus dans leurs entreprises, par leurs investissements que par le verbe. Entre Aziz Akhanouch, président du groupe Akwa Holding et Mohamed Bensalah, PDG du groupe Holmarcom, tous deux distingués du Wissam Al Arch de l'Ordre de Chevalier, il y a peut-être des différences, mais le combat est le même: conserver des emplois et en créer, s'impliquer dans le pari du développement économique du pays, en ne se contentant pas de suivre l'activité de loi, mais en y injectant capitaux et biens. C'est pour cet intérêt commun que se meuvent d'autres capitaines de l'industrie, comme Moustapha Amhal, qui a fait aujourd'hui de la Somepi un acteur incontournable dans son domaine, Jalil Ben Abbas Taârji qui s'est d'abord illustré dans le groupe Tikida Hotels dont il est le directeur général, Saloua Qarkri Belkziz de GFI, en guerre sur tous les fronts et Youssef Alaoui, directeur général de la Cicalim. Une nouvelle race sur laquelle pèse l'espoir de lendemains meilleurs.