Le but étant de créer des ponts entre les deux entités favorisant la visibilité sur le marché de l'emploi et le professionnalisme dans le secteur. Elle devra constituer très rapidement un repère pour les cabinets de recrutement et les entreprises membres de l'AGEF en matière de bonnes pratiques. La mise en place des meilleurs standards nationaux et internationaux en matière de recrutement représente aussi un des objectifs quant à l'élaboration d'une telle charte. Favoriser le professionnalisme et rendre efficace la conduite des missions de recrutement ont clairement été signifiés dans ladite Charte liant les deux associations. En tout, 7 articles représentent la convention. Le premier article stipule que «les parties fondent leurs approches et pratiques du recrutement dans le respect des droits fondamentaux de la personne humaine. Ils sont en particulier respectueux de la vie privée et ne pratiquent aucun principe de discrimination sociale, culturelle et géographique, syndicale, sexiste, politique, religieuse ou de discrimination portant sur le handicap, l'âge, l'apparence physique ou les convictions personnelles». Le message est fort, l'inclusion de toutes les catégories socioprofessionnelles conditionnant les équilibres sociaux. Les enjeux de la régionalisation le rappellent aussi. C'est dans cette optique qu'une alliance entre les représentants de l'AGEF et de l'AMCR devrait créer une meilleure visibilité du marché. La confrontation entre l'offre et la demande représentant le principal casse-tête chinois de toutes les parties prenantes au débat sur le marché du travail aujourd'hui. Les explications de Hamid El Otmani, président de l'AMCR sont édifiantes à plus d'un titre.